• Un jour où l'autre, il se peut que vous fassiez la douloureuse expérience de la perte d'un être cher (un parent, une épouse, un mari, un enfant…), et que vous ayez énormément de mal à vous remettre de sa disparition.
        
    Ne trouvant personne qui vous comprenne vraiment, et voyant que votre vie entière commence à s'effondrer, il se peut que vous décidiez alors de vous rendre pendant quelques jours à Medjugorje, et ceci afin de trouver du réconfort auprès de la Mère de Dieu.
    Au cours de votre séjour, si vous avez la chance d'assister à une apparition, il se peut également que la Sainte Vierge donne un message qui appelle fortement à la joie. Un message dans le style : "Chers enfants, aujourd'hui (…) je vous invite à vous réjouir et à devenir des chrétiens joyeux et responsables, conscients que Dieu vous a appelés à devenir de manière toute particulière des mains joyeuses tendues vers ceux qui ne croient pas, pour que par l'exemple de votre vie, ils reçoivent la foi et l'amour pour Dieu" (le 25 novembre 97).
        
    Si c'est le cas, ne soyez pas surpris. Non, ne vous étonnez pas. Et surtout, ne soyez pas tristes ! Ne vous dites pas, par exemple : "Marie ne voit pas ma peine. Elle ne sent pas ma douleur. Elle n'y attache pas d'importance. Elle ne me comprend pas et m'abandonne seul dans mon coin avec le fardeau que je porte. La joie, elle la réserve pour les autres". Non, surtout ne laissez pas ce genre d'idées entrer dans votre esprit. Au contraire, soyez sûr que la Vierge vous aime d'un amour incommensurable et qu'elle n'a d'yeux que pour vous au moment de votre épreuve (elle a un faible pour les faibles !).
        
    Simplement, il faut que vous compreniez ceci : au moment de l'apparition, la Vierge voit l'être cher qui vous a quitté car il se trouve à ses côtés. Oui, juste à côté d'elle. Et, sachant mieux que quiconque qu'il est heureux là où il est, il est très difficile pour Marie de ne pas déborder de joie. De plus, sachant aussi qu'il est sauvé pour l'éternité (ce n'est quand même pas rien !) et que les vivants de la terre (dont vous faite partie) sont appelés à rejoindre un jour les bienheureux au Paradis, la peine ne saurait être plus forte que l'espérance et l'action de grâce, pour Elle. De la même façon, un homme qui vient tout juste de guérir d'une grave maladie ne peut pas s'attrister des larmes de sa femme qui n'a pas encore appris la bonne nouvelle, car il sait déjà, lui, que son chagrin n'a plus de raison d'être. Il se réjouit même à l'avance de la joie qui va être celle de son épouse au moment où il va lui annoncer qu'il a recouvré la santé.
        
    Alors, si un jour la Vierge appelle à la joie et que vous êtes dans la peine parce que vous avez perdu un être cher, surtout ne fermez pas votre coeur. Non, ne croyez pas que la Mère de Dieu vous abandonne ou bien qu'elle ne vous écoute pas.
    Dites-vous simplement que Marie voit des choses que vous ne voyez pas encore, et que ces choses - qui sont si proches de nous, finalement - sont si belles que la mort elle-même ne peut ravir la joie qu'elles procurent.

  • Si vous voulez savoir pourquoi le sang des chrétiens a peut-être sauvé la paix, lors de l'explosion des deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, cliquez ici >>


  • Ce petit texte est plus particulièrement dédié aux personnes qui vivent un célibat consacré).
        
    Quand on est petit, on a le sentiment que le monde entier est entre les mains des grands. L'autorité, le pouvoir, le savoir, l'expérience, l'art… tout nous vient d'eux. Nous sommes entièrement dépendants d'eux.
    C'est le temps où l'on se sent "fils".
        
    Quand on est adulte, on a le sentiment que le monde entier est entre les mains de personnes qui ont le même âge que nous. En effet, les commerçants chez qui nous allons nous servir, les professeurs de nos écoles, les médecins, les gens qui travaillent à la mairie de notre ville (par exemple)… sont tous de notre génération.
    C'est le temps où l'on se sent "frère".
        
    Puis, quand on est âgé, on a le sentiment que le monde entier est entre les mains de gens qui sont plus jeunes que nous. Les responsables politiques, les journalistes, les sportifs, les artistes connus… pourraient, pour la plupart d'entre eux, être nos enfants.
    C'est le temps où l'on se sent "père".
        
    De manière assez étonnante, ce troisième temps est aussi celui où l'on se sent plus que jamais redevenir "fils". En effet, sachant que notre vie terrestre touche à sa fin et que le grand passage de ce monde à l'autre n'est plus très loin, on s'en remet entièrement à Celui qui nous a créé : Dieu.
    En ce sens, on peut dire que l'homme rejoint l'enfant et que, l'hiver s'ouvrant sur un nouveau printemps, "la ronde du temps" se referme doucement. Nous nous préparons alors à entrer dans l'éternité.


  • Les "sourires" du Ciel…
        
          
    L'humour de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
    J'ai toujours aimé l'écriture. Souvent, des personnes de mon entourage me demandent pourquoi je passe la plupart de mes week-ends devant mon ordinateur plutôt que d'aller m'aérer ou de me reposer. En fait, comme je leur dis toujours, je voyage et je me repose en écrivant. Oui, c'est ma manière à moi de me régénérer. Sans cela, je me ratatine et je me sens comme inutile.
    our mieux vous faire comprendre ce que je ressens, je vous dirais que rien ne me ferait plus souffrir que d'aller passer 15 jours dans un grand hôtel, au bord de la mer, sans rien faire. Ce serait une véritable torture !
    Du 24 septembre au 1er octobre, j'ai fait une neuvaine à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus pour lui demander la grâce de pouvoir travailler un jour dans le milieu de l'écriture et, ainsi, de faire connaître Medjugorje. Le dimanche 1er octobre, figurez-vous qu'une grâce tout à fait étonnante m'a été envoyée. Un ami médecin est venu passer un moment chez moi et, tout en discutant, je lui ai dit que, depuis des années, je souffrais d'une crampe au pouce de la main droite. Il s'agit d'une crampe que je ressens d'une manière quasi-permanente. Quand elle est très forte, je suis dans l'incapacité totale d'écrire avec un stylo. Etant donné que j'utilise pratiquement tout le temps l'ordinateur, cela n'est pas très gênant. Néanmoins, puisque cet ami était là, je lui ai fait part de ce problème. Voyant que mon pouce n'était ni cassé ni luxé, il m'a répondu avec un grand sourire que je devais très certainement souffrir de la "crampe des écrivains". C'est là, m'a-t-il dit, quelque chose de très fréquent. Voyant mon étonnement, il s'est tourné vers ma bibliothèque, qu'il connaissait bien, en a retiré un vieux dictionnaire médical, a tourné des pages et, après quelques secondes, m'a dit : "Tiens, c'est là. Lis ça !" A la page 259, il y avait la chose suivante : "Crampe des écrivains : gêne ressentie comme une douleur, déclenchée par le geste d'écrire, débutant par la main pour diffuser à l'avant-bras. Les doigts ne peuvent plus maintenir leur position d'écriture et le sujet doit suspendre son attitude".
    En lisant ces lignes, une grande joie s'est emparée de moi. En effet, j'ai été rassuré d'apprendre que je n'avais rien de grave au pouce droit. Mais, en plus de cela, j'ai aussi vu dans cette découverte comme une réponse à ma neuvaine. En effet, c'est un peu comme si Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus m'avait dit : "Il y a vraiment quelque chose d'un écrivain, en toi, mon cher RV. Si ce n'est pas le talent, le style ou la notoriété … c'est au moins la crampe ! Alors, surtout ne te décourage pas !"
          
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