• Quand quelqu'un commet une faute grave, il est normal de condamner l'acte. On ne peut pas tout laisser passer.

       

    Mais en ce qui concerne la personne en elle-même, les choses sont beaucoup plus difficiles.

    En effet, pour pouvoir condamner quelqu'un, il faudrait pouvoir répondre de manière extrêmement précise à cette question fondamentale : quelle est sa part de responsabilité dans l'acte qui a été commis ?
        
    Or, cela pose de nombreux problèmes car comment pouvons-nous savoir - en analysant ce que dit (ainsi que ce que pense et ce que fait) un pécheur - ce qui relève de sa responsabilité propre, ce qui relève de la fragilité psychologique ou de la maladie mentale, ce qui est l'expression d'une blessure d'enfance encore ouverte dans son cœur, ce qui vient d'une mauvaise éducation ou d'une manipulation... ?

    Oui, comment pouvons-nous savoir tout cela ? L'esprit humain est parfois si complexe.

      

    Quand nous réfléchissons sérieusement et en profondeur à cette question, nous nous apercevons qu'il nous est totalement impossible d'y répondre de manière parfaitement objective.

    Pour y répondre, il nous faudrait posséder une chose que nous n'avons pas (et que Dieu seul possède) : une connaissance parfaitement objective de chaque instant de la vie de cette personne depuis qu'elle existe.

    Seulement ainsi pourrions-nous déterminer avec certitude la part d'implication personnelle et la part "d'inconscience" dans le mal qui a été commis.

    Mais nous n'avons pas cette connaissance-là. Même derrière les apparences, il y a toujours une multitude de choses qui nous échappent.

        

    Je crois que c'est en nous pénétrant de cette certitude - celle que nous sommes tous des êtres au jugement limité - que nous pouvons en arriver peu à peu à porter un regard plus miséricordieux sur les autres.

    A Medjugorje, la Vierge nous aide sur ce chemin. Elle nous dit en effet (parlant du jugement particulier que reçoit chaque personne après sa mort) : "C'est Dieu seul, dans son infinie justice, qui détermine le degré de responsabilité et prononce le jugement".


  • Un texte que vous pouvez aussi retrouver dans le "Best of" de la rubrique "KTD6T".
        
    La meuf adultère, c'est pas une meuf qui kiffait un mec qui s'appelait Dultère (comme la "meuf à Momo"). Vu ? La meuf adultère, c'est une frolotte qui avait dribblé son mari.
        
    A l'époque de Jésus, ce genre d'intrigue était un 'blème vraiment trop sérieux. Un jour, à un moment où elle était avec le keumé, des pharisiens l'ont grillée. Les pharisiens, c'était des bougs toujours vachement bien sapés (le genre à rouler en Merco, s'tu veux). Ils faisaient un peu les caïds, dans leurs tieks, et ils étaient officials dans tous les lieux classes. Ils ont emmené la meuf avec eux et ils ont bavé de partout qu'ils l'avaient prise en flag. Des vrais poucaves ! Ils t'l'ont affichée grave, et, là, au milieu de la rue - starforlah ! -, ils ont voulu la caillasser.
        
    Jésus était là, lui aussi, avec ses douze srabs. Il matait leur gros délire. Les pharisiens lui ont demandé : "Moïse a dit qu'il fallait caillasser ce genre de rate. Et toi, tu dis ouak ?" (en fait, c'était pour lui faire un "guet" et le gazer devant tout le monde, car ils avaient un sérieux seum contre lui). Mais Jésus est resté cool. Pas yomb du tout. Il faisait des graffs sur le sol (sans beubz, bien sûr, juste avec ses doigts !). La meuf, elle, elle se sentait trop en galère. Pour elle, c'était ghetto. Elle s'attendait à se manger des coups et à se faire goumer.
        
    Un moment après, Jésus a répondu aux pharisiens : "Celui qui n'a jamais fait le bouffon, dans sa vie, qu'il la caillasse en premier !" Et là, ma parole, les pharisiens se sont tous arrachés un par un ! Sur la tête à ma mère, ils ont tous tékal ! Taf taf ! Les plus vieux d'abord !
        
    La meuf est restée là, avec Jésus. Elle lui a demandé s'il voulait la caillasser, lui aussi. Il a répondu : "Padig ! J'te caillasserai pas. Mais tèje le frolo avec qui t'as conclu, et retourne despi chez ton mari !" Ils ont fait un tchek et, finalement, la meuf est repartie chez le maton de ses minots. 
    Depuis, elle le dribble plus. Elle est même devenue sten. C'est trop une crème !
    Et même si, parfois, elle a l'impression que chez elle c'est un peu Fleury, elle sait que Jésus la kiff et qu'il est son frère maintenant. Alors, dans son cœur, c'est plus la zonze.
        

    Dico : Afficher : ridiculiser / Baver : révéler des choses confidentielles / Beubz : bombe aérosol / Blème : problème / Boug : mec / Despi : vite / Dribbler : tromper / Flag : flagrant délit / Fleury : prison / Frolo : homme / Frolotte : femme / Gazer : se moquer / Ghetto : situation tendue / Goumer : frapper / Graff : graffitis / Griller : Prendre en flagrant délit / Guet : traquenard / Intrigue : situation sentimentale complexe / Keumé : mec / Kiffer : aimer / Mater : regarder / Maton : père / Merco : Mercedes / Meuf : femme / Official : privilégié / Ouak : quoi / Padig : t'en fais pas / Poucave : délateur / Rate : femme / Seum : rage / Srab : ami / Starforlah : exprime l'indignation / Sten : fiable / Taf taf : vite fait / Tchek : salut / Tèje : laisse tomber / Tékal : partir / Tieks : quartier / Yomb : énervé / Zonze : prison.    


  • Paris, le mercredi 10 mars 2010

        
        
    Monsieur le Maire,

       

    Suite à votre annonce parue sur le site Internet de l'ANPE, je vous écris pour vous proposer ma candidature à un poste de secrétaire au service des eaux de la mairie de Paris.

         

    Quand j'ai lu votre offre, je me suis tout de suite dit : "Vas-y ! C'est pour toi ! Jette-toi à l'eau !"

    Il faut dire que, depuis pas mal de temps, les robinets sont à sec et j'ai besoin d'un peu d'argent liquide.

    Non, ma vie n'a pas toujours été un long fleuve tranquille. J'ai beaucoup ramé, mais, aujourd'hui, je me sens prêt à faire le grand plongeon.

        

    Je suis une personne pleine de bouillon, pas du tout du genre à parler de la pluie ou du beau temps ou bien à me noyer dans un simple verre d'eau. Non ! J'ai la pêche ! J'en veux ! L'idée de travailler à la mairie de Paris me met vraiment l'eau à la bouche.

    Je suis également très discret. Avec moi, vous n'avez pas à craindre les fuites.

        

    Je vous signale juste un petit détail : j'ai besoin de boire mon petit café toutes les heures. C'est comme ça.

    J'ai en ma possession un café tout à fait divin. Un véritable nectar. Un café que l'on boit jusqu'à la dernière goutte.

    Je vous en apporterai pour vous et pour vos collaborateurs. Vous verrez ! 

    Oui, Monsieur le maire, je vous promets qu'avec moi vous allez tous boire la tasse !

        

    En attendant une réponse de votre part, je vous prie de croire en mes sentiments les meilleurs, et je vous promets que si vous m'embauchez je vous inviterai chez moi pour arroser ça !

       

    (lettre de motivation humoristique écrite par votre serviteur).


  • Des images intéressantes, étonnantes ou insolites...
         
    ♥♥♥

    Les cinq pierres de la Gospa (photo : RV)

    Une branche d'arbre dépourvue de feuilles et qui tient debout grâce à 5 grosses pierres : l'équipe de fleurissement de ma paroisse a remarquablement bien mis en valeur - peut-être sans le savoir - l'importance des 5 pierres de la Gospa (la messe, la confession, le rosaire, le jeûne alimentaire, la lecture de la Bible) pour avancer vers Jésus !