• J'ai essayé (d'une manière très imparfaite, j'en conviens) de donner une petite définition de la sainteté. Mais bon, j'aurais au moins essayé...

        

    Être saint, à mon sens, c'est quand Dieu devient toute notre joie et toute notre vie.

    C'est se trouver un soir devant le Saint Sacrement et, là, sentir que l'on a besoin de rien d'autre pour être heureux.

    Être saint, c'est ne plus avoir besoin de tout ce que le monde peut nous offrir pour être remplis de bonheur : la notoriété, la renommée, le succès, l'argent, la réussite... C'est être comblé par la seule présence de Dieu.

    C'est être de plus en plus lié au Ciel et de plus en plus détaché du monde. C'est, en quelque sorte, "basculer" en Dieu, "tomber" en Dieu.

    Finalement, être saint, c'est quand le fruit commence à se détacher de l'arbre et qu'il est prêt à être cueilli. C'est quand un homme vit le Ciel sur la terre et qu'il est mûr pour mourir, pour mourir et aller droit au Paradis, quand Dieu le voudra.


  • Un petit conte écrit par votre serviteur.

        

    Il était une fois une femme qui, tous les soirs après son travail aux champs, se rendait à l'église de son village pour réciter le Rosaire.

    Elle était très fidèle à ce rendez-vous. Pour rien au monde elle ne l'aurait manqué. Cela faisait des années qu'elle priait ainsi. Même l'hiver, elle venait. Le froid ne lui faisait pas peur.

        

    On ne savait pas grand-chose d'elle car, depuis la mort de ses parents, elle parlait très peu et elle était souvent seule.

    Constatant la vie très humble qu'elle menait, et s'imaginant qu'elle devait souffrir de ne pas avoir beaucoup d'amis, les gens du village l'avaient surnommée Pauvre-en-amour.

         

    Les fidèles de la paroisse, qui la voyaient chaque jour à genoux devant le tabernacle avec son chapelet dans les mains, seraient bien allés prier avec elle pour lui tenir compagnie... mais ils trouvaient que le Rosaire était une prière bien trop longue et bien trop ennuyeuse.

    Alors, ils la laissaient seule. Ils préféraient se consacrer à d'autres activités, des activités plus "réjouissantes" selon leurs dires : la création de groupes de louange, de chorales, l'organisation de temps forts et de pèlerinages... Tout cela leur paraissait beaucoup plus utile et beaucoup plus urgent.

        

    Un jour, en raison de son grand âge, Pauvre-en-amour mourut. La paroisse fut saisie par ce départ, et elle lui rendit un bel hommage.

        

    Au moment de sa mort, lorsqu'elle arriva au Ciel, Jésus l'accueillit avec une très grande joie et il lui dit qu'il était très heureux de lui ouvrir les portes de son Royaume.

    Pauvre-en amour répondit :

    -"Tu es bien bon, Seigneur, d'ouvrir les portes de ton Paradis à une pauvre femme comme moi qui n'a jamais rien fait de grand pour toi".

    Jésus fut surpris par ces paroles. Il lui demanda :

    -"Pourquoi dis-tu que tu n'as jamais rien fait de grand pour moi ?"

    -"Je ne suis qu'une pauvre femme, Seigneur. Toute ma vie, je n'ai fait que réciter le Rosaire, seule devant le tabernacle. D'autres chrétiens ont fait tellement plus ! Regarde ces groupes de louange qui ont transformé la paroisse, ces chorales qui ont enchanté les célébrations, ces temps forts et ces pèlerinages qui ont attiré tellement de monde... Moi, je n'ai jamais rien fait de tout cela".

    C'est alors que, rempli d'émotion, Jésus se pencha avec une grande tendresse vers celle qui venait de lui parler si humblement. Il lui dit :

    -"Mon enfant, toutes ces choses dont tu me parles, toutes ces œuvres magnifiques qui sont nées dans ta paroisse, c'est ton Rosaire quotidien qui les a obtenues. Si tu n'avais pas prié le Rosaire, elles n'auraient jamais existé".

       

    Et c'est ainsi, ami lecteur, que celle que l'on avait surnommée Pauvre-en-amour entra au Paradis. C'est ainsi que cette femme si simple et si modeste - que tout le monde plaignait d'être seule et de n'avoir aucun héritier - découvrit au Ciel qu'elle avait en réalité laissé aux hommes de la terre un trésor tout à fait considérable.

    Et elle avait maintenant toute l'éternité pour veiller, par ses prières, sur ce précieux héritage.


  • Quand les voyants de Medjugorje participent à des rencontres de prière en Italie, il n'est pas rare que des jeunes de la communauté "Nuovi Orizzonti" donnent leur témoignage.
        
    Pour mieux connaître cette communauté, voici un article qui est paru dans le bulletin de liaison des Enfants de Medjugorje N°73, au printemps 2005 >>


  • A l'occasion du trentième anniversaire des apparitions de la Vierge à Medjugorje, j'ai essayé de résumer l'essentiel de son appel dans un seul et même message.

        

    A découvrir ici >>


  • Des extraits de messages que la Vierge Marie a donnés à Medjugorje...

    1

    LA PLUIE

    (Printemps)

    Il pleut en ce moment, et vous dites : "Il n'est pas raisonnable d'aller à l'église dans cette boue. Pourquoi pleut-il tant ? Pourquoi la pluie ne cesse-t-elle pas ?" Ne parlez plus jamais comme cela. Vous n'avez cessé de prier pour que Dieu vous envoie la pluie qui féconde la terre. Alors ne vous retournez pas contre la bénédiction de Dieu. Avant tout, remerciez-Le par la prière et le jeûne (locution reçue par Jelena le 1er février 1984).

          

    2

    LE SOLEIL

    (Eté)

    Comme le paysage est beau quand on regarde la nature le matin dans toute sa fraîcheur. Mais c'est encore plus beau quand on voit un homme qui apporte aux autres la paix, l'amour et le bonheur. Enfants, si vous pouviez savoir ce que la prière apporte aux êtres humains ! Spécialement la prière individuelle. L'homme peut devenir ainsi une vraie fleur pour Dieu. Vous voyez comment les gouttes de rosée restent sur les fleurs jusqu'aux premiers rayons du soleil ! La nature de cette façon est renouvelée et revivifiée. Pour la beauté de la nature, un renouvellement et un rafraîchissement quotidiens sont nécessaires. Les prières rafraîchissent l'homme de la même façon pour le renouveler et lui donner de la force (locution reçue par Jelena le 27 janvier 1986).

          

    3 

    LE VENT

    (Automne)

    Le vent est mon signe. Je viendrai dans le vent. Quand le vent souffle, sachez que je suis avec vous. Vous avez appris que la croix représente le Christ; elle en est le signe. Il en est ainsi pour le crucifix que vous avez dans vos maisons. Pour moi, il n'en est pas de même. Quand il fait froid, vous venez à l'église, vous voulez tout offrir à Dieu. Je suis alors avec vous. Je suis avec vous dans le vent. N'ayez pas peur (locution reçue par Jelena le 15 février 1984).

          

    4 

    LA NEIGE

    (Hiver)

    Merci à vous tous qui êtes venus si nombreux durant cette année, malgré la neige, le verglas et le mauvais temps, pour prier Jésus. Continuez, tenez bon dans la souffrance. Vous savez bien que lorsqu'un ami vous demande quelque chose, vous le lui donnez. Ainsi en est-il pour Jésus : quand vous priez sans cesse et que vous venez malgré votre fatigue, Il vous donnera tout ce que vous Lui demanderez. Pour cela, priez ! (locution reçue par Jelena le 1er décembre 1983).