• Pourquoi faut-il dire les prières de consécration au Coeur de Jésus et de Marie avec un soin et une attention extrêmes ?
        
    Parce que c'est un acte d'une très grande gravité.
    D'une certaine façon, c'est une "transplantation cardiaque" !
        
    Lien :
    Les prières de consécration que la Gospa a données à Jelena >>


  • Une petite réflexion sur la prière à genoux...

        

    Les guitaristes ont toujours les ongles de la main droite très longs (cela leur permet de mieux pincer les cordes pour faire leurs arpèges) et ceux de la main gauche très courts (cela leur permet de mieux plaquer leurs accords).

    Un ami guitariste m'a dit un jour que quand il a commencé à jouer de la guitare, les ongles de sa main droite cassaient très fréquemment. Ils n'étaient pas encore assez solides pour résister très longtemps aux chocs répétés avec les cordes de l'instrument. Il avait également de gros problèmes avec le bout des doigts de sa main gauche qui étaient toujours en sang et le faisaient atrocement souffrir. Un véritable martyr !

    Puis, un jour, l'habitude aidant, ses ongles se sont fortifiés et la peau de ses doigts s'est raffermie, si bien qu'il a pu jouer de merveilleuses mélodies.

    De la douleur a jailli la beauté !

     

    A Medjugorje, la Vierge nous demande souvent de prier à genoux.

    Pour peu que l'on soit mince ou que l'on ait les genoux un peu anguleux, prier à genoux peut être une véritable torture. Et je ne parle pas du moment où il faut se relever : ça peut virer au cauchemar. Dans ce cas, notre prière n'est pas quelque chose d'agréable. C'est une plainte constante.

    Pourtant, si on persévère malgré la douleur parfois intense, on finit par découvrir une chose vraiment extraordinaire : au fil des mois et des années (le processus est extrêmement lent), la peau se durcit au niveau des endroits sensibles des deux rotules, formant ainsi autant de petits "coussinets de chair" qui font que la position à genoux devient très confortable. A tel point que l'on peut même finir par se sentir plus à l'aise pour prier lorsque l'on est à genoux que lorsque l'on est assis.

    De la souffrance jaillit alors la louange !

     

    Prier à genoux, c'est certain, est une école. C'est une véritable école de vie qui nous enseigne qu'il ne faut pas avoir peur des douleurs les plus intenses. Avec le temps, Jésus nous aide à les apprivoiser et à les maîtriser, et il en fait toujours sortir quelque chose de merveilleux.

    Il est dommage que les agenouilloirs en mousse connaissent un tel succès à Medjugorje, actuellement. En effet, on peut se demander s'ils n'empêchent pas les gens de faire l'expérience que c'est en passant par la Croix que l'on atteint les choses les plus belles !

     


  • Une très jolie phrase de Gilbert Keith Chesterton.

        

    La psychanalyse est une confession sans absolution.


  • Désireux d'utiliser un langage qui puisse interpeller les hommes de ce temps, un prêtre de ma paroisse a trouvé cette très belle image pour parler du sacrement du Baptême :
        
    Le Baptême est un pack dans lequel on trouve : la rémission de tous les péchés (le péché originel et les péchés personnels), la grâce sanctifiante, les vertus théologales et morales ainsi que les dons du Saint Esprit.


  • INTRODUCTION

        

    L'activisme religieux est le problème numéro 1 dans l'Eglise actuellement.

    Il y a quelques années, le cardinal Daneels a dit que la première chose que ferait Jésus s'il revenait sur Terre aujourd'hui, ce serait d'arracher une page sur deux dans les agendas des prêtres en leur disant : "Priez ensemble ces jours-là".

    De même, des guides qui ont très bien connu le Père Slavko Barbaric m'ont dit que ce dernier avait souvent mis des gens en garde, à Medjugorje, contre la tentation de donner à l'action la première place.

        

    Pourquoi l'activisme religieux constitue-t-il un réel danger pour l'Eglise et pour le monde ?

    Voici, en quelques mots très simples, comment je comprends les choses...

         

    L'ACTIVISME

    TUE LA RELATION AVEC DIEU

        

    Si je me laisse convaincre par l'idée que c'est surtout en multipliant les œuvres (plutôt qu'en priant) qu'on sert le mieux Jésus, alors il faut que je m'attende à avoir besoin de beaucoup de temps pour gérer toutes les œuvres que j'aurai créées.

    En effet, mes œuvres n'ont ni conscience ni intelligence. Elles ne peuvent pas se régir elles-mêmes. Elles ont besoin de moi pour pouvoir fonctionner correctement.

        

    Mais plus je dois passer de temps à gérer mes œuvres, plus ma pensée est accaparée par elles. Cela est logique.

    Et c'est là, me semble-t-il, qu'est le danger. En effet, avec le temps, mes nombreuses œuvres finissent  par créer en moi une sorte de préoccupation permanente. Et cette préoccupation agit dans mon esprit et dans mon cœur comme une puissante distraction qui ne me quitte jamais et vient me déranger jusque dans la prière.

        

    En récitant le Rosaire, par exemple, je peux m'apercevoir un jour que je ne pense plus aux mystères... mais à mes œuvres (et, éventuellement, à l'argent qu'elles me rapportent); ces œuvres qui sont devenues tellement présentes dans ma vie qu'elles ont fini par accaparer toute mon attention.

    Et c'est ainsi que se crée en moi une rupture avec Dieu. Je tombe dans ce piège redoutable contre lequel Jésus nous a bien mis en garde lorsqu'il a dit en citant Isaïe: "Ce peuple m'honore des lèvres mais son cœur est loin de moi" (Matthieu 15, 8).

       

    L'ACTIVISME

    TUE LA RELATION AVEC LES AUTRES

        

    Avec le temps, et ceci sans que je m'en rende forcément compte, cette rupture avec Dieu s'étend également aux gens que je côtoie dans ma vie de tous les jours. Je deviens avec eux comme je suis avec Dieu (c'est logique) : je leur parle, mais, ce faisant, je pense à autre chose.

    Je leur dis par exemple : "Je te téléphonerai", "Je passerai te voir", "Je t'écrirai"... Mais mon coup de fil n'arrive jamais, ma visite n'arrive jamais, ma lettre n'arrive jamais...
    Ma parole est complètement dévalorisée et elle ne vaut plus rien.

    Emporté par tellement de choses à dire et à faire, les fleurs de bonté que je plante meurent avant même d'avoir éclôt.
        
    Tout rempli de "rêves de paix et d'amour" que je suis, je ne vois pas que je sème en réalité la déception et la tristesse autour de moi.

    Et dans le cœur de mes propres enfants, c'est même le traumatisme et l'agressivité que je fais naître. Ils s'éloignent de moi car ils sentent que je suis devenu une personne qui dit mais ne fait pas, une personne qui est toujours indisponible, une personne dont on ne sait jamais si elle va être prête à écouter ou pas. Alors, par crainte, ils fuient.

    Et là, la souffrance de mes proches peut être terrible.  

         

    Parfois, il m'arrive d'avoir des moments de conscience. Il y a notamment des questions lancinantes qui, certains soirs, reviennent dans mon esprit et m'empêchent de dormir : "Pourquoi toutes mes œuvres n'ont-elles pas entraîné plus de conversions ? Pourquoi tant d'efforts ont-ils portés aussi peu de fruit ? Pourquoi les gens sont-ils si lents à vouloir être chrétiens comme moi ?"

    Mais je ne vois pas qu'en fait, le problème vient de moi.

          

    CONCLUSION 

        

    Chers amis internautes, en terminant ce petit texte, je voudrais exprimer le souhait suivant :

    Puisse Jésus nous aider chaque jour à garder la prière à la première place dans nos vies. C'est là l'essentiel du message de Medjugorje.

    Puisse-t-il faire de nous des hérauts de la prière, des gens qui se préparent en priant à assister à la Messe et qui rendent grâce quand elle est finie, des gens qui sont des passionnés du Rosaire et de la conversion, des gens qui sont attirés par le jeûne alimentaire et qui sont profondément versés dans les Ecritures, des gens qui passent des heures et des heures à genoux devant le Saint Sacrement...

    Oui, puisse Jésus nous aider en tout cela.

       

    Qu'il ne permette jamais que nous devenions des gens agités qui perdent de vue l'essentiel, des gens qui vivent comme s'ils ne devaient jamais mourir et qui meurent un jour comme s'ils n'avaient jamais vécu, ainsi que le disent souvent les voyants de Medjugorje.