• Un texte très intéressant et très éclairant écrit à partir d'un témoignage que m'a donné l'un de mes meilleurs amis.
        
    A découvrir ici >>


  • Une petite réflexion de votre serviteur...

       

    Ma petite expérience personnelle m'a montré que la meilleure façon de parvenir à jeûner deux fois par semaine au pain et à l'eau, c'est de demander à Dieu cette grâce la veille des jours de jeûne : "Mon Dieu, aide-moi à faire un bon jeûne, demain. Apprends-moi à jeûner avec le cœur et à faire de nouveaux progrès dans cet exercice."

      

    Souvent, quand nous parvenons à jeûner, nous arrêtons de demander cette grâce, pensant que nous l'avons acquise pour la vie et que "c'est gagné" définitivement.

    Et c'est ainsi qu'au fil des semaines, l'habitude de jeûner peut devenir de plus en plus difficile pour nous.

    Sans nous en rendre vraiment compte, nous avons alors recours à tout un tas de mauvaises astuces pour "tenir le coup" : nous mettons du beurre sur le pain, nous buvons du lait à la place de l'eau, nous nous autorisons quelques petits biscuits... et voilà que notre jeûne est complètement changé et qu'il ne ressemble plus à celui que la Vierge nous demande.

      

    Le secret des secrets, à mon sens, c'est qu'il ne faut jamais cesser de demander la grâce de jeûner avec le cœur. Il faut demander cette grâce chaque mardi soir et chaque jeudi soir, même quand on arrive à jeûner. Il faut demander cette grâce toute sa vie, et vous verrez que le jeûne deviendra alors très facile.


  • Voici un épisode de la vie de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus rapporté par sa soeur Céline (Conseils et souvenirs de sœur Geneviève) : 

        

    En une circonstance où Soeur Thérèse m'avait montré tous mes défauts, j'étais triste et un peu désemparée. Moi qui désire tant posséder la vertu, pensai-je, m'en voilà bien loin, je voudrais tant être douce, patiente, humble, charitable, ah ! je n'y arriverai jamais !...

        

    Cependant, le soir à l'oraison, je lus que Sainte Gertrude exprimant ce même désir, Notre Seigneur lui avait répondu :

    -"En toute chose et par dessus tout, aie bonne volonté, cette seule disposition donnera à ton âme l'éclat et le mérite spécial de toutes les vertus. Quiconque a bonne volonté, désir sincère de procurer ma gloire, de me rendre grâces, de compatir à mes souffrances, de m'aimer et de me servir autant que toutes les créatures ensemble, celui-là recevra indubitablement des récompenses dignes de ma libéralité et son désir lui sera quelque fois plus profitable que ne le sont à d'autres leurs bonnes oeuvres."

        

    Très contente de cette bonne parole, poursuit Céline, toute à mon avantage, j'en fis part à notre chère petite Maîtresse (Thérèse) qui surenchérit et ajouta :

    -"Avez-vous lu ce qui est rapporté dans la vie du Père Surin ? Il faisait un exorcisme et les démons lui dirent : Nous venons à bout de tout, il n'y a que cette chienne de bonne volonté à laquelle nous ne pouvons jamais résister ! Eh bien, si vous n'avez pas de vertu, vous avez une "petite chienne" qui vous sauvera de tous les périls ; consolez-vous, elle vous mènera au Paradis ! - Ah ! Quelle est l'âme qui ne désire pas posséder la vertu ! C'est la voie commune ! Mais que peu nombreuses sont celles qui acceptent de tomber, d'être faibles, qui sont contentes de se voir par terre et que les autres les y surprennent !"


  • Une petite réflexion personnelle.

        

    A Medjugorje, je pense que la Vierge nous a donné un message qui est d'une très très très grande importance lorsqu'elle nous a dit : "Individuellement, mes enfants, vous ne pouvez pas arrêter le mal qui désire gouverner le monde et le détruire. Mais, selon la volonté de Dieu, tous ensemble aux côtés de mon Fils, vous pouvez tout changer et guérir le monde" (le 02/08/11).

        

    En effet, lorsque l'on prie ensemble, on est plus fort et beaucoup plus efficace que lorsque l'on est seul.

    Personnellement, je le vois d'une manière particulièrement nette dans le groupe du Rosaire que j'ai mis en place dans ma paroisse. Chaque fois qu'il y a beaucoup de monde, il y a quelque chose de particulier qui se passe : la présence de la Vierge est plus "sensible", la joie est plus grande, l'amitié est plus forte entre les gens, l'Esprit Saint est plus "palpable", les grâces reçues semblent plus nombreuses...

    Pour moi, il est donc tout à fait clair et évident que c'est en priant ensemble que l'on peut tout changer et guérir le monde. La Vierge a raison de nous dire cela, et l'expérience concrète lui donne raison. L'unité entre les hommes est une clef essentielle pour tirer toute l'humanité vers Dieu.

          

    Mais il y a deux gros "freins" à cela.

    Si vous me le permettez, j'aimerais vous en dire quelques mots :

    1)-Très souvent, on constate que les gens préfèrent vivre la prière comme un acte personnel ou familial (je mets la messe dominicale à part, en disant cela), et non pas comme un acte communautaire.

    En effet, peu nombreux sont ceux qui acceptent de faire partie d'un groupe de prière ou de se déplacer pour rejoindre un groupe de temps en temps.

    Beaucoup disent : "On préfère réciter le Rosaire chez nous, tranquillement", ou bien : "On préfère prier à la maison".

    Les gens aiment rester dans leur "zone de confort". Ils ne font pas spontannément le pas vers les autres et, en agissant ainsi, ils ne se rendent pas compte qu'ils obtiennent peu.

       

    2)-J'ai également remarqué une autre chose :

    Très souvent, il arrive que les gens qui ont conscience de l'importance de la prière en groupe ne viennent pas, eux non plus, dans les groupes de prière, et ceci parce qu'il y a, dans le groupe, une personne qu'ils n'aiment pas (une personne qui a tel ou tel défaut, tel ou tel comportement ou tel ou tel discours qui ne va pas tout à fait dans le sens de l'Eglise...).

    C'est là un autre problème qui revient également très souvent.

    On a parfois l'impression que les gens voudraient que la sainteté soit un préalable à la prière (c'est-à-dire qu'ils refusent de prier si tous les gens du groupe ne sont pas déjà sur le chemin de la sainteté), alors que c'est justement l'inverse qu'il faut faire : la prière doit être un préalable à la sainteté (c'est-à-dire que c'est en priant ensemble et les uns pour les autres que l'on peut progresser et, ensuite, devenir saint).

       

    Voilà, je tenais à vous faire part de cette petite réflexion.

    Pour terminer, et afin que ces deux freins se lèvent dans les coeurs, je vous propose de dire tous ensemble une prière à la Vierge Marie : "Je vous salue Marie..."