• Une petite "pensée" de votre serviteur...
        
    Plus le temps passe, plus l'heure de ma mort approche, et plus je sens grandir en moi la JOIE.
    En effet, il reste à Dieu de moins en moins de temps pour m'accorder toutes les grâces que je lui ai demandées et que je n'ai pas encore reçues.
    Le jour où il va m'offrir tous ces beaux cadeaux est donc de plus en plus proche !


  • Pour le chrétien que je suis, le grand enseignement des élections présidentielles françaises de 2012 (dans leur ensemble) est que les gens n'obéissent plus aux recommandations de l'Eglise et aux principes de l'Evangile.

    Les points non négociables, les commandements de Dieu... tout cela ne constitue plus une référence dans notre pays.

        

    Je précise bien que je ne pense pas à un candidat en particulier, en disant cela. Je pense à tous les candidats, à toute la classe politique française et à toute la société française qui, depuis des années, ne cessent de s'éloigner de Dieu. A tel point que l'on en arrive parfois à se demander si la dette publique de notre pays ne serait pas plus facilement remboursable que sa dette morale.

        

    Cette déchristianisation me pose une question : nous, les chrétiens, pourquoi sommes-nous devenus si faibles, aujourd'hui, et si peu écoutés ? Pourquoi notre parole s'est-elle affadie à ce point et pourquoi les recommandations de l'Eglise et les principes de l'Evangile ne sont-ils plus des références auxquelles tous les français voudraient obéir ?

    En réfléchissant à cela, une question me vient à l'esprit : en tant que chrétiens, sommes-nous nous-mêmes obéissants ? Obéissons-nous notamment à ceux qui ont reçu d'une manière particulière la mission de guider nos pas vers Dieu ?

        

    Si vous me le permettez, je ne prendrai que deux exemples :

    1)-Les chrétiens de France obéissent-ils au PAPE ?

    Quand, par exemple, le Saint Père éclaire le message de l'Evangile en rappelant certaines positions importantes de l'Eglise (que ce soit au niveau doctrinal, pastoral, liturgique, théologique...), sont-ce bien ces mêmes positions qui sont défendues dans nos médias chrétiens, mises en pratique dans nos paroisses et enseignées à nos enfants dans les rencontres de catéchèse ?

    Autrement dit, le message chrétien garde-t-il bien toute sa force, toute sa cohérence et toute sa fraîcheur dans notre pays ?

    2)-Les chrétiens de France obéissent-ils à la VIERGE MARIE ?

    Ensuite, quand les choses vont mal, dans le monde, et que la Mère de Dieu apparaît quelque part afin de dire aux gens ce qu'il faut faire pour retrouver le bon chemin, les chrétiens de France mettent-ils en pratique Ses recommandations ? Reprennent-ils le chemin de la prière et de la conversion ? Et entraînent-ils les autres avec eux ?

        

    Si les chrétiens de France ne sont pas obéissants, alors il ne faut pas qu'ils s'étonnent que leur parole soit faible et que leurs concitoyens n'aient pas envie d'obéir à leurs recommandations.

        

    Au sujet du dernier point que j'ai évoqué (celui concernant la Vierge Marie), permettez-moi, chers amis, d'avoir une pensée pour la Vierge de Medjugorje. La France est si chère à son cœur !

    Et en pensant à Medjugorje, permettez-moi également de poser à mon pays une question grave, une question qui reste en suspens depuis déjà bien longtemps et qui est si importante en ces temps où chacun peut ressentir d'une manière particulière que la France a besoin (à tous les niveaux) de ressusciter dans la foi : "France, Fille Aînée de l'Eglise, jusqu'à quand vas-tu fermer ton cœur ?"


  • En ces temps difficiles ou chaque candidat à la présidentielle est porteur d'idées qui ne vont pas (pour certaines d'entre elles : pas du tout) dans le sens de l'Evangile, la petite réflexion suivante m'est venue...

        

    Le meilleur moyen de faire barrage aux mauvaises idées d'un candidat "A", ce n'est pas d'abord et avant tout de voter pour les mauvaises idées d'un candidat "B" (même si elles nous paraissent "moins pires").

        

    Le meilleur moyen de faire barrage aux mauvaises idées d'un candidat "B", ce n'est pas d'abord et avant tout de voter pour les mauvaises idées d'un candidat "A" (même si, là encore, elles nous paraissent "moins pires").

        

    Le meilleur moyen de faire barrage aux mauvaises idées de deux candidats "A" et "B", ce n'est pas d'abord et avant tout de ne voter ni pour "A" ni pour "B" (même si, dans bien des cas, ce choix s'impose au chrétien qui veut rester fidèle à sa foi).

        

    Le plus sûr moyen de faire barrage à toutes les mauvaises idées d'où qu'elles viennent (et Dieu sait s'il y en a partout !), c'est d'abord et avant tout de mettre en pratique ce que la Vierge nous demande : aller à la Messe, prier le Rosaire, aller nous confesser, jeûner au pain et à l'eau, lire la Bible...

       

    La France n'est pas une Monarchie. Elle est une Démocratie. Il en résulte que les candidats à une élection viennent toujours du peuple et que, de ce fait, ils sont à l'image de la société à laquelle ils appartiennent et à l'image des gens qui les élisent. Les idées qu'ils défendent (quelles qu'elles soient) sont déjà présentes dans le pays.

        

    Par conséquent, si nous voulons changer les idées de nos candidats, il faut que nous nous changions nous-mêmes. Nous avons toujours les dirigeants que nous méritons. Et pour nous changer nous-mêmes, il faut d'abord et avant tout que nous nous convertissions et que nous fassions ce que la Vierge désire. Là est la vraie solution ! Comme le disait le Père Slavko Barbaric : "Le vrai changement ne viendra jamais si l'homme ne se change pas d'abord lui-même !"