• Des extrait du chapitre 29 de "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" (tome 9), de Maria Valtorta. Ce chapitre est consacré à la crucifixion de Jésus.
        
    3-Le premier clou
    (...) Le bourreau applique la pointe du clou au poignet, lève le marteau et donne le premier coup.
    Jésus, qui avait les yeux fermés, pousse un cri et a une contraction à la suite de la douleur aiguë et ouvre les yeux qui nagent dans les larmes. Ce doit être une douleur atroce qu'il éprouve... Le clou pénètre en rompant les muscles, les veines, les nerfs, en brisant les os...
    Marie répond au cri de son Fils torturé par un gémissement qui a quelque chose de la plainte d'un agneau qu'on égorge, et elle se courbe, comme brisée, en tenant sa tête dans ses mains. Jésus pour ne pas la torturer ne crie plus.
        
    2-Le corps de Jésus a été entièrement roué de coups
    Maintenant Jésus se tourne vers la foule, et on voit ainsi que la poitrine aussi, les bras, les jambes ont été toutes frappées par les fouets. A la hauteur du foie il y a un énorme bleu et sous l'arc costal gauche il y a sept traces en relief, terminées par sept petites déchirures sanglantes à l'intérieur d'un cercle violacé... un coup féroce de fouet dans cette région si sensible du diaphragme.
    Les genoux, contusionnés par les chutes répétées qui ont commencé tout de suite après sa capture et se sont terminées sur le Calvaire, sont noirs d'hématomes et ouverts sur la rotule, spécialement le genou droit, en une vaste déchirure sanglante.
        
    1-Jésus portait le voile de Marie autour de la taille
    La foule est agitée par un délire cruel (...).
    On donne aux condamnés l'ordre de se dévêtir. Les deux larrons le font sans aucune pudeur. Ils s'amusent même à faire des actes obscènes vers la foule (...).
    Les bourreaux offrent aux condamnés trois loques pour qu'ils se les attachent à l'aine, et les larrons les prennent avec les plus horribles blasphèmes. Jésus, qui se déshabille lentement à cause de la douleur des blessures, la refuse. Il pense peut-être garder les courtes culottes qu'il a gardées même dans la flagellation. Mais quand on lui dit de les enlever, il tend la main pour mendier le chiffon aux bourreaux pour cacher sa nudité. C'est vraiment l'Anéanti jusqu'à devoir demander un chiffon aux criminels.
    Mais Marie a vu et elle a enlevé le long et fin linge blanc qui lui voile la tête sous le manteau foncé et dans lequel elle a déjà versé tant de pleurs. Elle l'enlève sans faire tomber le manteau, le donne à Jean pour qu'il le présente à Longin pour son Fils. Le centurion romain prend le voile sans difficulté (...).
    Jésus le reconnaît. Il s'en enveloppe en lui faisant faire plusieurs fois le tour du bassin et en le fixant bien pour qu'il ne tombe pas... Et sur le lin baigné seulement jusqu'alors de pleurs, tombent les premières gouttes de sang, car de nombreuses blessures à peine couvertes de sang coagulé, quand il se baisse pour enlever ses sandales et déposer ses vêtements, se sont rouvertes, et le sang recommence à couler...
        

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  • Voici un message très éclairant donné par la Vierge de Medjugorje le 29 mars 1991 (jour du Vendredi Saint), sur le Mont Krizevac, à Medjugorje (voir aussi la rubrique "le lieu") : "Chers enfants, je voudrais vous inviter, sous cette Croix, à accepter vos Croix comme étant la volonté de Dieu. de même que mon Fils a accepté sa Croix, vous de même chargez-vous de toutes vos Croix. Ainsi mon Fils sera glorifié à travers toutes vos Croix. Merci, chers enfants, pour avoir répondu à mon invitation et pour avoir accepté de porter vos Croix".


  • En ce qui concerne la question de l'eau et du sang qui ont jailli du côté transpercé de Jésus sur la Croix, les écrits de saint Jean Chrysostome (mort en 407) sont extrêmement éclairants. On pourrait les résumer de la manière suivante: de la même façon qu'Eve a été tirée du côté d'Adam tandis qu'il était endormi, l'Eglise (l'eau et le sang représentent les deux principaux sacrements sur lesquels elle repose) a été tirée du côté du Christ alors qu'il était mort.
        
    Si vous souhaitez lire la merveilleuse catéchèse baptismale de saint Jean Chrysostome sur ce sujet, et recevoir ainsi une pluie de lumière, cliquez ici >>


  • Voici un extrait d'un commentaire du Pape saint Grégoire le Grand (540-604) sur le livre de Job. Cet extrait est tiré du "Livre des Jours" :
        
    Celui qui reçoit des bienfaits, mais qui, à l'époque des bienfaits, ne redoute aucunement l'épreuve, se précipite dans l'orgueil sous l'effet de la joie. Celui qui est broyé par les épreuves mais qui, à l'époque des épreuves, ne trouve aucun réconfort dans les bienfaits qu'il a eu le bonheur de recevoir, voit s'anéantir son équilibre spirituel par un désespoir total. Il faut donc joindre les deux, pour que l'un vienne toujours soutenir l'autre, de telle sorte que le souvenir du bienfait reçu atténue la peine causée par l'épreuve, et que l'éventualité et la crainte de l'épreuve refrène la joie du bienfait. Le saint homme Job, pour calmer son âme écrasée par les coups, doit apprécier, dans les douleurs causées par l'épreuve, la douceur des bienfaits en disant : si nous avons reçu des biens de la main du Seigneur, pourquoi n'en accepterions-nous pas des maux ?


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