• Voici un petit texte pour essayer de répondre à la question : "Pourquoi Jésus a-t-il autant souffert à Gethsémani ?"

        

    1-SŒUR FAUSTINE

        

    Au début du XXème siècle, Jésus est apparu à sœur Faustine Kowalska, une religieuse polonaise qui a été canonisée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000.

    Jésus a donné à sœur Faustine une neuvaine (à réciter chaque année avant la fête de la Miséricorde, qui a lieu le premier dimanche après Pâques).

    Le dernier jour de cette neuvaine, Jésus a dit ceci à sœur Faustine (les paroles de Jésus sont rapportées dans le texte de la neuvaine) : Aujourd'hui, amène-moi les âmes indifférentes et froides et plonge-les dans l'abîme de ma Miséricorde. Ce sont ces âmes-là qui blessent le plus douloureusement mon Cœur. Ce sont elles qui, au Jardin des Oliviers, m'inspirèrent la plus grande aversion. C'est à cause d'elles que j'ai dit : "Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi". Pour elles, l'ultime planche de salut est de recourir à ma Miséricorde.

       

    2-UNE PETITE THEORIE PERSONNELLE

       

    Avec le temps, il me semble que je suis parvenu à comprendre un tout petit peu mieux (un tout petit peu seulement) pourquoi les âmes indifférentes et froides étaient celles qui avaient le plus fait souffrir Jésus à Gethsémani (et aujourd'hui encore).

    Voici, en quelques mots très simples, ma petite explication personnelle :

     

    a)-Les âmes qui vivent dans le péché    

    Quand une âme vit dans le péché, cela signifie qu'elle pense, qu'elle dit et qu'elle fait des choses qui ne vont pas dans le sens de Dieu.

    Bien évidemment, cela n'est pas bien. 

    Mais au moins, cette âme pense, dit et fait "quelque chose". Elle parle, elle bouge... Autrement dit, elle n'est pas "inatteignable". On peut la mettre en garde, l'avertir, la contredire, parler avec elle... le contact est possible.

      

    b)-Les âmes qui vivent dans la sainteté

    Quand une âme vit dans la sainteté, cela signifie qu'elle pense, qu'elle dit et qu'elle fait des choses qui vont dans le sens de Dieu.

    Bien évidemment, cela est très bien.

    Non seulement on peut parler avec cette âme et l'écouter, mais, en plus, on peut lui poser des questions et s'enrichir à son contact.

     

    c)-Les âmes qui vivent dans l'indifférence

    Mais dans le cas d'une âme indifférente et froide, que peut-on faire ? C'est une âme qui, par définition, ne pense rien, ne dit rien et ne fait rien.

    Avec elle, le dialogue est impossible. L'échange est impossible. Le contact est impossible. En effet, que faire avec une âme avec laquelle on ne peut pas entrer en relation ?

    C'est terrible. C'est le désert total. C'est le vide absolu.

      

    3-LE CAS DE MEDJUGORJE

       

    En tant que défenseur de Medjugorje, il m'est souvent arrivé de parler des apparitions de la Gospa avec des gens très divers : des laïcs, des prêtres...

     

    a)-Les gens qui n'y croient pas

    Parfois, les gens n'y croyaient pas. Alors, il a pu arriver que nos discussions soient très "rudes".

    Mais quoi qu'il en soit, ces rencontres ne m'ont jamais laissé un goût amer car les personnes avec lesquelles j'ai discuté m'ont toujours offert leur amitié (en me servant quelque chose à boire, par exemple). Elles m'ont aussi parlé de bien d'autres choses que de Medjugorje (de Lourdes, de Fatima...).

    Très souvent, nous sommes restés amis.

        

    b)-Les gens qui y croient

    Parfois, les gens y croyaient. Alors, ça a été des moments de communion très intenses, très profonds. Une très grande joie nous a rassemblés. C'est un peu comme si, tout d'un coup, on se retrouvait "en famille". C'était comme si chacun de nous pouvait voir en l'autre un frère, une sœur, un père, une mère...

    C'est vraiment une expérience incroyable à faire !

     

    c)-Les âmes qui vivent dans l'indifférence

    Mais ma petite expérience m'a également montré que la souffrance était beaucoup plus grande avec les gens indifférents qu'avec les gens qui ne croyaient pas à Medjugorje.

    En effet, comme je l'ai dit précédemment, ceux qui n'y croient pas nous offrent au moins leur amitié. Par contre, ceux qui sont indifférents ne nous offrent rien. C'est comme s'ils nous disaient : "Ta Vierge ne m'intéresse pas, tes voyants ne m'intéressent pas, tes messages ne m'intéressent pas... Je vis très bien sans tout cela. Tu peux donc garder Medjugorje pour toi".

    La souffrance est alors beaucoup plus grande car il n'y a que le néant entre nous. Aucun dialogue n'est possible. Rien d'humain ne nous rassemble. La froideur domine et elle nous glace.

    Comme le chantait Gilbert Bécaud dans sa chanson "L'indifférence" : "Y'a plus de haine, y'a plus d'amour, y'a plus grand chose".

        

    Oui, vraiment, c'est cela l'indifférence. C'est le vide. C'est le néant. Et c'est ce non-sens qui rend la vie absolument insupportable et qui fait tant souffrir.

    C'est comme une porte qu'on nous claque au nez et que personne ne vient rouvrir. C'est dur. C'est froid. Encore une fois, c'est vraiment terrible.

    D'autant plus que, par respect pour la liberté de l'autre, on ne peut pas forcer l'autre à être différent de ce qu'il est.

    Voilà, je pense, pourquoi Jésus a autant souffert à Gethsémani (et aujourd'hui encore).


  • Au chapitre 20 du livre des Actes des Apôtres (verset 33), saint Luc nous rapporte un discours de saint Paul dans lequel ce dernier cite une phrase de Jésus qui est assez peu connue. Voici la fin de ce discours :
        
    Je n'ai convoité l'argent, l'or ou le vêtement de personne. Les mains que voici, vous le savez vous-mêmes, ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons. Je vous l'ai toujours montré, c'est en peinant de la sorte qu'il faut venir en aide aux faibles et se souvenir de ces mots que le Seigneur Jésus lui-même a prononcés : il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.


  • Une soeur clarisse m'a transmis un petit livre très intéressant : "Les 15 oraisons de sainte Brigitte".
    Dans l'introduction, on découvre ceci :
    Selon Maria d'Agreda et la bienheureuse Catherine Emmerich, le Christ aurait reçu 5115 coups de fouet au cours de sa flagellation - qui aurait duré 3/4 d'heure - après quoi on l'aurait à nouveau frappé à coups de bâtons sur la tête pour enfoncer sa couronne d'épines encore plus profondément.
    Selon Sainte Brigitte de Suède et Sainte Mechtilde, Jésus aurait reçu en tout et pour tout 5480 coups.
    Cela semblerait donc confirmer la version de la flagellation que nous a donnée Mel Gibson dans son film : "La Passion du Christ".


  • Pour compléter les messages publiés dans cette rubrique, voici une série d'articles très divers pour apprendre à mieux connaître Jésus…
        
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    >On découvre un linge sur lequel apparaît l'empreinte d'un corps humain correspondant à celui du Christ (marque des clous dans les mains, traces de la couronne d'épines...). Des scientifiques nient l'authenticité de ce suaire, mais certains autres remettent en cause la manière même dont l'enquête scientifique a été conduite. Pour faire le point sur cette passionnante question, cliquez ici >>
        
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    Liens :

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    Citations sur la Trinité >>


  • Il y a des personnes qui attachent une très grande importance aux mots qui sont employés dans les évangiles. Ce n'est sûrement pas un défaut. Toutefois, il peut parfois arriver que leur attitude très scrupuleuse les conduise à croire qu'une chose n'est pas vraie si elle n'est pas clairement affirmée dans les Saintes Ecritures. Certains, par exemple, ont du mal à croire en la divinité du Christ car il ne trouvent pas, dans les évangiles, de passage où Jésus dit de manière nette et précise : "Je suis Dieu. Je suis de nature divine. Adorez-moi".
    Si vous voulez trouver quelques points sur lesquels on peut attirer l'attention de ces personnes, cliquez ici >>