• LES ENFANTS NOUS AIDENT A COMPRENDRE COMMENT IL NOUS FAUT REPONDRE A L'APPEL DE LA VIERGE A MEDJUGORJE

    Dans les établissements scolaires, savez-vous quelle est la différence entre les très jeunes élèves (disons du CP jusqu'en classe de cinquième) et les élèves moins jeunes (disons de la classe de quatrième jusqu'à la terminale) ?

    La différence, c'est la force du désir de répondre à une question posée par un professeur.

         

    Je m'explique :

    Les très jeunes élèves ont toujours une soif immense de participer, en cours.

    Ils ont soif de parler, soif de s'exprimer, soif de répondre quand on les interroge.

    Dès que le professeur leur pose une question, ils lèvent le bras très haut pour qu'on leur accorde l'autorisation de donner leur réponse... au point parfois de laisser penser qu'ils vont se démettre une épaule.

    C'est incroyable de voir à quel point les très jeunes élèves sont vivants et réactifs !

        

    Dans les classes supérieures, par contre, la motivation est souvent moindre.

    Quand un élève pense avoir la bonne réponse à une question, alors il "déplie" très lentement et très péniblement son doigt pour demander l'autorisation de parler (Mon Dieu ! Que c'est dur !), le coude restant comme "collé" à la table.

    Et si le professeur tarde trop avant d'interroger l'élève, alors le bras de ce dernier finit par  s'écrouler complètement sur le bureau.

    Il est trop lourd. L'élève ne peut pas le tenir à la verticale trop longtemps. L'effort serait surhumain.

    Je dis cela avec une pointe d'humour, vous l'aurez compris, mais soyez bien certains que c'est là quelque chose de tout à fait réel.

       

    Maintenant, chers amis, si vous me le permettez, j'aimerais vous raconter une petite histoire qui m'est réellement arrivée, il y a quelques années.

    Cela s'est passé dans une école primaire. Je venais de donner un cours d'anglais à une classe de CE1.

    A la fin du cours, l'un des élèves vient me voir et il me regarde fixement.

    Dans son regard, il y a beaucoup de colère et une très grande tristesse.

    Connaissant bien cet élève, et sachant qu'il est d'ordinaire très calme et très posé, je suis très surpris par cette attitude.

    Je lui demande :

    -Que t'arrive-t-il ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?

    L'élève me regarde d'une manière très intense. Vraiment très intense. Des années après, son regard est encore présent dans ma mémoire.

        

    Oui, il me regarde de manière très intense, et il ne répond pas.

    Les secondes passent, en silence, et il ne dit rien. Il semble ne pas pouvoir parler, comme si ses sentiments étaient trop forts et l'en empêchaient.

    Constatant qu'il y a "blocage", j'essaye d'insister avec douceur :

    -Quelque chose ne va pas ?

    Là, il se met à pleurer et, en essayant tant bien que mal de trouver sa respiration, il me dit :

    -C'est pas juste ! C'est pas juste !!

    -Comment ça, c'est pas juste ? Qu'est-ce qui n'est pas juste ? Explique-moi ce que tu veux me dire, par là.

        

    L'élève fait une longue pause puis, après avoir essuyé ses larmes d'un revers de manche, il finit par me dire la chose suivante : (ne soyez pas surpris par son tutoiement mais, en primaire, on laisse souvent les élèves libres de tutoyer ou de vouvoyer leurs enseignants) :

    -C'est pas juste ! J'ai levé la main trois fois pour répondre à trois questions que tu as posées !! Et tu ne m'as même pas interrogé une seule fois !!!

         

    Voilà, il venait de m'avouer la raison de sa colère et de sa profonde tristesse.

    Sans le faire exprès, je n'avais pas remarqué cet élève qui, au premier rang, avait levé la main trois fois.

    Comme je viens de vous le dire, chers amis : des années plus tard, son regard et ses paroles sont encore présents dans ma mémoire. C'est comme si c'était hier.

    Et je pense que je ne les oublierai jamais.

         

    En fait, la raison pour laquelle cette histoire m'a si profondément marqué est que, ce jour-là, l'attitude bouleversante de ce petit garçon de CE1 m'a appris quelque chose de très important.

    Cette chose, c'est que non seulement les jeunes élèves ont une soif immense de répondre aux questions qu'on leur pose (c'est-à-dire, finalement, de répondre aux "appels" qu'on leur lance), mais, en plus de cela, s'ils n'ont pas la possibilité de répondre à ces "appels", alors ça peut être un drame, pour eux; un véritable drame qui peut les rendre extrêmement malheureux.

        

    J'arrête là mon histoire. Je ne vais pas plus loin.

    Pour finir, et dans le prolongement du message que la Vierge de Medjugorje nous a donné le 25 août 2011 par l'intermédiaire de la voyante Marija, j'aimerais simplement poser une question : est-ce un drame, pour nous les adultes, de ne pas répondre aux appels que nous lance la Mère de Dieu à Medjugorje ?
        
    Lien :
    La soif de répondre ou l'esprit d'enfance de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus >>