• LES PAUVRES D'EN-HAUT ET LES RICHES D'EN-BAS

    Le plus souvent, les hommes se servent de critères purement matériels pour définir les grandes catégories auxquelles ils appartiennent. On parle des pauvres, des nouveaux pauvres, des riches, des nouveaux riches…
    Si vous me le permettez, j'aimerais essayer d'ajouter deux nouveaux ensembles à ceux qui existent déjà, mais en me basant exclusivement, cette fois-ci, sur des critères spirituels.
    Tout d'abord, chacun de nous peut constater qu'il y a de nombreuses personnes qui vivent actuellement de manière extrêmement aisée au niveau financier (de grands chefs d'entreprises, des hommes politiques, des artistes célèbres…) mais dont les pensées, les paroles et les actes ne sont malheureusement pas inspirés (ou si peu) par les valeurs évangéliques. J'appellerais volontiers ceux-là : les pauvres-d'en-haut (pauvres, ils le sont en effet intérieurement).
    Parallèlement à cela, on découvre qu'il existe aussi des gens qui mènent des vies très modestes, voire même pauvres, au niveau financier (de simples employés, des ouvriers, des chômeurs…), mais qui ont su, par leur piété et leur ferveur, développer en eux une foi, une espérance et une charité telles qu'ils font le bonheur de tout ceux qu'ils rencontrent. J'appellerais volontiers ceux-là : les riches-d'en-bas.
    Pauvres-d'en-haut, riches-d'en-bas… beaucoup de premiers deviennent derniers et beaucoup de derniers deviennent premiers quand on observe les hommes en prenant la spiritualité comme angle de vue !