• Voici ce qu'a dit le Père Hubert Lelièvre (Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie) au sujet de la théorie du "gender" (source : bulletin de liaison de l'association de mai-août 2012) :
        
    Le gender est la plus grande rébellion de l'homme contre son Créateur; des fils et des filles contre leur Père.
    Le gender affirme qu'il y a d'un côté la sexualité biologique initiale et de l'autre la sexualité acquise, celle que je me reconnais avoir, une construction culturelle.
    Le gender est une idéologie portant atteinte à la Paternité de Dieu, à la Sagesse même de Dieu qui a fait l'homme à son image et ressemblance. C'est Babel face à Pentecôte !


  • Voici un épisode de la vie de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus rapporté par sa soeur Céline (Conseils et souvenirs de sœur Geneviève) : 

        

    En une circonstance où Soeur Thérèse m'avait montré tous mes défauts, j'étais triste et un peu désemparée. Moi qui désire tant posséder la vertu, pensai-je, m'en voilà bien loin, je voudrais tant être douce, patiente, humble, charitable, ah ! je n'y arriverai jamais !...

        

    Cependant, le soir à l'oraison, je lus que Sainte Gertrude exprimant ce même désir, Notre Seigneur lui avait répondu :

    -"En toute chose et par dessus tout, aie bonne volonté, cette seule disposition donnera à ton âme l'éclat et le mérite spécial de toutes les vertus. Quiconque a bonne volonté, désir sincère de procurer ma gloire, de me rendre grâces, de compatir à mes souffrances, de m'aimer et de me servir autant que toutes les créatures ensemble, celui-là recevra indubitablement des récompenses dignes de ma libéralité et son désir lui sera quelque fois plus profitable que ne le sont à d'autres leurs bonnes oeuvres."

        

    Très contente de cette bonne parole, poursuit Céline, toute à mon avantage, j'en fis part à notre chère petite Maîtresse (Thérèse) qui surenchérit et ajouta :

    -"Avez-vous lu ce qui est rapporté dans la vie du Père Surin ? Il faisait un exorcisme et les démons lui dirent : Nous venons à bout de tout, il n'y a que cette chienne de bonne volonté à laquelle nous ne pouvons jamais résister ! Eh bien, si vous n'avez pas de vertu, vous avez une "petite chienne" qui vous sauvera de tous les périls ; consolez-vous, elle vous mènera au Paradis ! - Ah ! Quelle est l'âme qui ne désire pas posséder la vertu ! C'est la voie commune ! Mais que peu nombreuses sont celles qui acceptent de tomber, d'être faibles, qui sont contentes de se voir par terre et que les autres les y surprennent !"


  • Dans l'Eglise, il arrive souvent que nous soyons blessés par des choses que nous voyons ou que nous entendons : un baptisé dit avec assurance et avec une certaine moquerie qu'il ne croit pas aux apparitions de la Vierge Marie, un autre est pour que l'on remplace certaines messes dominicales par d'autres formes de célébrations, un autre encore ignore volontairement une directive importante donnée par le Pape...

    Oui, il arrive souvent que nous soyions blessés et que nous ayions de "bonnes raisons" (si je puis dire) d'être mécontents et de faire monter vers Dieu nos plaintes.

       

    Le danger, dans ces moments-là, c'est que nous nous laissions envahir par la colère et que nous refusions de considérer notre problème comme une croix que Jésus nous tend. Le grand risque, en d'autres termes, c'est de cesser d'être doux et plein de miséricorde, d'oublier que la personne qui nous blesse est d'abord et avant tout un enfant de Dieu qu'il faut aimer, et de ne laisser grandir que la colère.

        

    En vérité, la personne que nous critiquons n'a pas seulement des défauts. Elle a aussi des qualités (comme nous-mêmes, et comme tout le monde). Mais, sous l'emprise de la colère et de la révolte, on devient aveugle. Progressivement, on ne voit en l'autre que le visage de satan, un peu comme s'il était manipulé par le mal et qu'il cherchait à détourner les autres du bon chemin. Et, petit à petit (parfois sans que nous nous en rendions compte), l'autre peut nous apparaître comme un menteur, un tricheur, un "magouilleur"...

       

    C'est ainsi que l'on rencontre parfois des gens qui se figurent que tel ou tel prêtre qui n'est pas encore tout à fait au point au niveau théologique (mais qui peut dire qu'il l'est vraiment ?) fait partie de la franc-maçonnerie (alors que ses lacunes viennent simplement du fait qu'il n'a pas bénéficié d'une formation de bonne qualité). C'est ainsi que certains s'imaginent également que tel laïc qui parle mal du mariage trompe sa femme (alors qu'il n'en est rien), ou bien que telle chrétien qui ne prie jamais a réussi professionnellement en trichant (alors que c'est totalement faux).

       

    Avoir de la colère contre l'autre, c'est toujours prendre le risque de le diaboliser, et, à plus ou moins long terme, de voir en lui un menteur.

    Il faut faire très attention à cela car nous risquons alors de faire de terribles erreurs de jugement qui peuvent (si nous n'en revenons pas) nous conduire à des états de type "schizophrène". Et là, patatrac, nous risquons de nous faire beaucoup de mal à nous-mêmes !

         

    Alors, aimons-nous les uns les autres, et, surtout, aimons nos prêtres. Si nous savions la souffrance que peut ressentir un prêtre quand il sent qu'il n'est pas aimé - mais uniquement critiqué (même si c'est à juste titre) - par ses paroissiens !! C'est quelque chose de terrible !! Le prêtre ressemble alors au Christ qui, mourant sur la Croix, disait : "J'ai soif !" ("J'ai soif d'amour").

       

    Bien sûr, Jésus peut nous pardonner tous nos manquements d'amour. La douceur qui se dégage du Saint Sacrement est si intense qu'elle peut guérir toutes nos colères et les blessures qu'elles nous ont causées, même si cela doit parfois prendre du temps.

    Mais, comme nous dit un proverbe bien connu : mieux vaut prévenir que guérir. Et le meilleur moyen de prévenir la colère et les erreurs de jugement, quand nous sommes blessés par quelqu'un, c'est de prendre la Croix que Dieu nous tend et de la porter avec patience et avec amour. Exactement comme Jésus l'a fait.
        
    Jésus, aide-nous à nous supporter avec patience, les uns les autres. Et fais que nous voyions en chaque homme un frère à aimer.


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  • En l'an 2000, le père Gabriel Amorth (le célèbre exorciste du Vatican) a donné une conférence absolument extraordinaire sur le thème "Exorcisme et discernement". Un compte-rendu de cette conférence a été publié dans le n° 154 du journal "L'Echo de Marie Reine de la Paix". C'est là un document tout à fait exceptionnel car on y apprend énormément de choses : l'action de satan (ses effets, ses causes…), les prières de libération, la manière dont le mystère du mal est enseigné dans les séminaires aujourd'hui, l'attitude de l'Eglise face au déferlement des mouvements sataniques…
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