• MARTHE ROBIN : L'invasion de la Belgique et de la Hollande par les Allemands en mai 1940

    Des infos et des anecdotes tirées du livre de Raymond Peyret : "Prends ma vie Seigneur, la longue messe de Marthe Robin" (1985).
        

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    Guerre
    L'invasion de la Belgique et de la Hollande par les Allemands en mai 1940 (14/01/18)
    En mai 1940, lors de l'invasion, par les Allemands, de la Belgique et de la Hollande, Mgr Pic vint à Paris accompagné du professeur Bansillon, de l'université de Lyon, qui connaissait très bien Marthe Robin et demanda à rencontrer le Président du Conseil Daladier. On lui dit qu'il ne pourrait pas le voir mais serait reçu par le Garde des Sceaux, Champetier de Ribes.
    L'évêque lui déclara :
    -"Je viens vous dire, de la part de Marthe Robin, qu'il ne faut pas que les troupes françaises entrent en Belgique. La France serait perdue : ce n'est pas dans sa mission d'attaquer. Il faut creuser des tranchées de la ligne Maginot à l'océan, tout au long de la frontière française pour que les tanks allemands ne puissent pas passer".
    -"Monsieur Charles Roux (ambassadeur au Vatican) vient de nous transmettre le même message de la part du Saint Père", répondit le Garde des Sceaux.
    -"Je ne puis vous dire qu'une chose, c'est qu'il ne se sont pas mis d'accord".
    Un conseil de guerre se réunit. Le généralissime Gamelin décida de passer outre.
        
    Décès
    Le décès de Marthe Robin (04/01/18)
    Vendredi 6 février 1981. Premier vendredi du mois...
    Vers dix-sept heures - c'était habituellement le moment le plus intense de la passion -, le Père Finet monte à la Plaine, selon son habitude. Il entre dans la chambre et frémit. Tout était bousculé. Marthe était allongée sur le sol, près du divan. Le Père appelle une des deux aides. Le bras droit de Marthe Robin était glacé. "Il m'a tuée", a-t-elle dit au Père Finet. Il a été le seul à entendre cette parole. Avec les deux aides, il a étendu le corps de Marthe sur le divan, et la fit recouvrir de couvertures. Deux heures durant, il pria. Il supplia le Seigneur. Il ne pouvait se résigner à ce qu'elle fût partie.
    Vers dix-neuf heures, il fit appeler ses collaborateurs, le Père Bondallaz et le Père Colon. Il fallait bien se rendre à l'évidence. Marthe venait d'achever la Passion. Dans la déréliction la plus complète. Comme Jésus.
        
    Souffrance
    Marthe et ses détracteurs (29/12/17)
    Elle a souffert pour la justice. Elle a été broyée par les détracteurs écrivant leurs mensonges dans des tracts ou des journaux à sensation. Elle a pleuré sur ces attaques personnelles, comme elle pleurait sur toute atteinte à l'unité de l'Eglise. Puis elle se ressaisissait : "C'est par la croix que nous devenons conformes à Jésus. Au lieu de nous lamenter, réjouissons-nous d'une si grande faveur d'être appelés à souffrir pour la gloire de Dieu".
        
    Intercession
    L'importance de l'action de grâce quand on a reçu une grâce (27/12/17)
    Elle a prié (ndlr : il s'agit ici de Marthe) pour tous ceux qui subissent l'épreuve de la maladie, elle demandait de leurs nouvelles et pour la gloire de Dieu, elle suppliait pour obtenir leur guérison.
    Elle désirait qu'on la tienne au courant des malades qu'on lui confiait. Parfois, elle se plaignait à Gisèle Signé : "On me demande souvent d'intercéder, mais on oublie de me tenir au courant de la suite".
    Sa foi avait besoin, bien sûr, d'être fortifiée en apprenant les faveurs obtenues, et Marthe devait estimer normal aussi de rendre grâces : encore fallait-il qu'elle sache.
        
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