• Voici un article très intéressant qui est paru dans la revue "Chemins d'Eternité" (la revue du sanctuaire de Montligeon) en juillet 2008.

        

    Nos défunts peuvent-ils nous faire du mal ? Cette question nous montre que la peur nous habite et, selon un dicton populaire la peur est mauvaise conseillère.

    Ainsi, en Afrique, une famille va vendre sa terre, pourtant indispensable à son quotidien, afin d'assurer de belles funérailles et d'échapper à d'éventuels maux envoyés par le défunt.

    D'autres regardent les ancêtres comme objectivement nuisibles aux personnes vivantes, selon une logique de solidarité atavique (ndlr : l'atavisme est la réapparition, chez un sujet, de certains caractères ancestraux disparus depuis une ou plusieurs générations).

        

    La Conférence des Evêques de France a fait paraître une note doctrinale, le 19 janvier 2007, pour éclairer la question de l'arbre généalogique et de la guérison des racines familiales (pour se la procurer, contacter le centre Eschaton à Montligeon) (...).

    Les évêques soulignent que :

    >"nous ne pouvons pas considérer les ancêtres comme objectivement nuisibles aux personnes vivantes, capables d'entraver en surface ou à la périphérie la santé spirituelle d'une personne vivante, ou capables de lui nuire en profondeur et jusqu'à contredire le bon propos envers le Christ d'une personne baptisée".

    >"Ces pratiques reviennent à minimiser la puissance du salut et singulièrement du baptême de chaque sujet surnaturel dans sa relation immédiate au Christ. Il ne faut donc pas avoir peur de nos morts, qui, au contraire, attendent de nous nos prières pour entrer dans la béatitude éternelle".

           

    En conclusion, relisons les magnifiques pages du catéchisme sur la grâce du baptême (CEC 1262) qui fait de nous une création nouvelle, membre du Christ et cohéritier avec lui, temple de l'Esprit saint.


  • Voici un message très court mais extrêmement important que la Vierge Marie nous a donné à Medjugorje. Ce message n'est pas daté, mais il est souvent cité dans le bulletin de liaison des EDM (notamment dans le N°78).
    Chers enfants, vous devriez célébrer la mort d'un être cher avec la même joie avec laquelle vous célébrez la naissance d'un enfant !

  • La réunification de l'âme et du corps aura lieu à la fin du monde, nous dit l'Eglise. Certains objectent que les morts se manifestent toujours avec des corps (lors de phénomènes mystiques, par exemple).
    Pour mieux comprendre pourquoi les deux (théorie et pratique) ne sont pas en contradiction, cliquez ici >> 
        
    Lien :
    Que devient notre corps après la mort ? (2) >>


  • Si Jésus est allé jusqu'à mourir et ressusciter pour nous, c'est certainement parce que la mort était le plus gros obstacle au bonheur de l'homme. "A quoi bon vivre quelque chose si c'est pour tout perdre un jour ?" pouvait-on se demander avant Jésus. Le père François Varillon, pour sa part, qualifie la mort de "drame intégral" (voir son livre "Joie de croire, joie de vivre", aux éditions du Centurion). Il fallait donc, pour que la porte du vrai bonheur soit à jamais ouverte devant l'homme, que le Christ franchisse cet obstacle terrible qu'est la mort. Toutefois, il n'est pas toujours évident de bien sentir et de bien comprendre à quel point nous n'avons plus rien à craindre, maintenant. En effet, beaucoup de gens continuent d'avoir peur de la mort, aujourd'hui. Même après la résurrection de Jésus. Alors, pour essayer de faire un tout petit pas de plus dans la confiance, voici un texte dont le but est de montrer que l'homme ne serait pas heureux s'il demeurait éternellement sur la terre, et que le fait de mourir peut justement l'ouvrir à une fantastique espérance.
    Si vous voulez lire ce texte, cliquez ici >>