• PARTAGES D'EVANGILE : Le guérison d'un homme sourd et muet et le rite de l'Effetah

    Des réflexions et des méditations sur des textes d'Evangile…
      
    Homélie
    La guérison d'un homme sourd et muet et le rite de l'Effetah (06/09/15)
    L'Evangile de ce dimanche nous parle de la guérison d'un homme sourd et muet : Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : "Effata !", c'est-à-dire : "Ouvre-toi !" Ses oreilles s'ouvrirent; sa langue se délia, et il parlait correctement (Marc 7, 31-37).
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a précisé que ce miracle ne concernait pas seulement les personnes sourdes et muettes mais également tous les baptisés car ces derniers doivent tous écouter et proclamer la Parole de Dieu.
    Il a dit notamment qu'au cours du cheminement des adultes vers le Baptême, il y avait le rite de l’Effetah. Lors de ce rite, l’évêque impose les mains sur chacun des catéchumènes en reprenant les paroles que Jésus a dites à l'homme qui était sourd et muet : "Ouvre-toi !".
         
    Homélie
    Tout péché est un adultère avec Satan (14/08/15)
    Dans l'Evangile d'aujourd'hui, il est question de l'acte de divorce que Moïse a prescrit avant une répudiation (Matthieu 19, 3-12). Jésus explique que c'est en raison de la dureté du cœur des gens que Moïse leur a permis de renvoyer leurs femmes. Et il ajoute également que si quelqu'un renvoie sa femme - sauf en cas d'union illégitime - et qu'il en épouse une autre, il est adultère.
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a attiré notre attention sur le fait que tout péché était un adultère avec Satan. En effet, de par notre baptême, nous sommes tous les "épouses" de Jésus. Pécher, c'est donc chercher à se lier à quelqu'un d'autre que Jésus. C'est rompre le lien qui nous unit à lui pour nous attacher au mal. De ce point de vue, tout péché est donc bien une sorte d'adultère avec Satan.
         
    Homélie
    La multiplication des pains (26/07/15)
    Juste avant que Jésus ne multiplie les pains, André (le frère de Simon-Pierre) lui a dit : "Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ?" (Jean 6, 1-15).
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a dit que le pain symbolisait le corps et que le poisson symbolisait la vie, c'est à dire le sang qui coule dans le corps. En ce sens, on comprend mieux que l'épisode de la multiplication des pains est une annonce du mystère de l'Eucharistie dans lequel Jésus nous donne son corps et son sang en nourriture.
    Ce prêtre a dit également que ce miracle de Jésus était une victoire sur l'égoïsme. En effet, Jésus conjugue le verbe "manger" à la première personne du pluriel ("nous mangeons") alors que les hommes le conjuguent très souvent à la première personne du singulier ("je mange"). Ca a été notamment le cas d'Eve lorsqu'elle a dit à Dieu (en parlant du fruit défendu) : "C'est le serpent qui m'a séduite et j'ai mangé" (Genèse 3, 13).
         
    Homélie
    La parabole du semeur (24/07/15)
    Dans la parabole du semeur (Marc 4, 1-20), il nous est dit que les grains peuvent tomber dans plusieurs endroits différents : au bord du chemin, sur un sol pierreux, dans les ronces et dans une bonne terre.
    Ce matin, dans son homélie, un prêtre de ma paroisse a attiré notre attention sur le fait que Jésus lui-même avait été semé au bord du chemin (quand il a porté sa Croix pour aller mourir en-dehors de Jérusalem), mais aussi sur un sol pierreux (quand on a roulé la pierre devant l'entrée de son tombeau) et dans les ronces (quand on lui a mis une couronne d'épines sur la tête)...
    Donc, nous a dit ce prêtre, avec Jésus on n'est jamais seul et on peut porter du fruit partout !
        
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