• QUAND LE COEUR COMMENCE A AIMER DIEU...

    Une petite réflexion de votre serviteur...

        

    Quand on est enfant, il y a toujours des plats que l'on n'aime pas manger. Le goût de certains aliments nous est désagréable (bien que ces derniers soient bons pour notre croissance physique).

    Puis, le temps passant - et nos parents insistant pour que nous nous "forcions un peu" -, on finit par aimer ces choses que l'on n'aimait pas. Ce qui était désagréable devient alors agréable. Finir notre assiette n'est plus une corvée. Une "conversion du goût" s'est opérée en nous.

        

    Quand on cherche à aimer Dieu, je crois que c'est un peu pareil. Certains exercices qui ont pour but de nous rapprocher de Lui peuvent parfois nous paraître longs et fastidieux (bien que ces exercices soient bons pour notre croissance spirituelle) : prier le Rosaire nous est difficile, jeûner au pain et à l'eau nous est difficile...

    Puis, avec le temps - et grâce à notre patience et à notre persévérance -, une "conversion du goût" se produit en nous. Ce qui était difficile devient alors facile. Ce qui était une corvée devient un plaisir. Prier le Rosaire et jeûner nous procurent de la joie et l'on se prend même à désirer ces moments de rencontre avec Dieu car ils nous font du bien.

        

    Non, plus rien n'est une corvée. C'est alors que l'on comprend que le Rosaire est fait pour l'homme (et non pas l'homme pour le Rosaire); que le jeûne est fait pour l'homme (et non pas l'homme pour le jeûne)... Plus rien n'est une corvée. 

       

    Oui, vraiment, je crois que le cœur se met à aimer Dieu lorsqu'il commence à comprendre cette parole que Jésus nous a donnée : "Le Sabbat a été fait pour l'homme et non pas l'homme pour le sabbat" (Marc 2, 27).