• A l'occasion du deuxième anniversaire de la Commission Internationale sur Medjugorje (le 17 mars 2012), voici une petite réflexion personnelle...

        

    A partir du moment où l'Eglise ne reconnaît pas les apparitions qui durent encore, il est clair que le Pape Benoît XVI ne prononcera pas de jugement final après que la commission internationale ait rendu ses conclusions (c'est-à-dire à la fin de l'année 2012).

        

    A mon avis, le Pape va rappeler de manière forte - et peut-être aussi un peu plus "officielle" - ce que nous savons déjà et qui constitue l'essentiel de ce que nous dit l'Eglise sur Medjugorje :

    1)-Les pèlerinages privés sont autorisés.

    2)-Les prêtres ont le droit d'accompagner les pèlerinages.

       

    Si la commission rend des conclusions plutôt positives, alors il est possible que le Pape fasse ce rappel en insistant sur la confiance.

    Si la commission rend des conclusions plutôt négatives, alors il est possible que le Pape fasse cela en insistant sur la prudence.

         

    Mais dans les deux cas, je n'ai pas le sentiment qu'il y aura un signal fort qui permettra de trancher de manière très nette soit en faveur du "pour", soit en faveur du "contre".

    Il y aura simplement (à mon avis) un "petit goût" de confiance ou de prudence qui viendra s'ajouter à ce que nous dit l'Eglise depuis tant d'années.

    Mais, encore une fois, tout cela n'est qu'un avis personnel. Les voies du Seigneur sont impénétrables...


  • Mgr Eduard Pericic est professeur d'histoire de l'Eglise à Zadar, en Croatie. Il est membre de l'Académie Mariale Internationale et il est également le confesseur du Pape.
    A l'occasion du trentième anniversaire des apparitions de la Vierge à Medjugorje, il a préfacé le superbe livre de Kresimir Sego : "A conversation with the visionaries" ("Une conversation avec les voyants"), qui est disponible en anglais et en italien dans le sanctuaire de Medjugorje.
        
    Voici un extrait de cette préface (traduit par mes soins à partir de la version anglaise) :
    D'autre part, je ne peux moi-même que croire à la réalité de Medjugorje. Mes pensées sont là-bas nuit et jour.
    Je lis et rassemble tout ce qui concerne les événements et traduis de merveilleux témoignages écrits dans toutes les langues : Dieu agit à travers la Gospa de Medjugorje.
    Je me soumets uniquement au critère de Jésus : "On reconnaît l'arbre à ses fruits".
    Et ces fruits sont : les rencontres avec Dieu, avec Jésus-Eucharistie et avec la Gospa.
    Tous les pèlerins retournent chez eux avec le même souhait de revenir et avec la même décision : si nous vivons les messages de la Gospa, nous construisons un monde meilleur sur les bases de l'Evangile.
        
    A noter également que Mgr Eduard Pericic se rend très régulièrement à Medjugorje pour assister à l'apparition du "2" de Mirjana.


  • En été 2010, à Medjugorje, j'ai eu la chance de rencontrer un prêtre de la communauté des Béatitudes qui connaît très bien Medjugorje. Il y a habité plusieurs mois.
    J'en ai profité pour lui poser de nombreuses questions sur l'histoire du sanctuaire. Voici un petit résumé de ce qu'il m'a dit :

        

    Au début des apparitions de Medjugorje, les frères franciscains étaient très peu nombreux. C'est pourquoi ils ont très vite fait appel à des communautés nouvelles pour les aider à encadrer les pèlerins.
        

    Au fil des années, ces communautés nouvelles ont malheureusement développé une liturgie et une pastorale qui étaient complètement déconnectées de la paroisse (un peu comme si elles étaient autonomes et comme si la paroisse n'existait plus). Il y a même eu des dérives.

        

    Aujourd'hui, nous sommes entrés dans une période où les Franciscains sont beaucoup plus nombreux et où ils s'efforcent de tout reprendre en main et de tout recentrer sur la paroisse, et ce afin que les choses soient bien claires pour tout le monde.

    Et cela se fait sous la pression très forte de l'évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric.
        

    En ce sens, on peut dire que l'évêque de Mostar est vraiment l'instrument de Dieu.

    Il est vrai qu'il ne croit pas encore aux apparitions, mais il a au moins le mérite d'avoir clarifié certaines choses, ce qui - aux yeux du prêtre avec lequel j'ai discuté - était quelque chose d'absolument nécessaire.


  • Moins connu que ses prédécesseurs (les pères Jozo, Vlasic, Barbaric...), le père Ivan Sesar est le nouveau curé de la paroisse de Medjugorje. Dans le cadre de la préparation au Jubilé du 25 juin 2006, il a donné un témoignage fort intéressant sur son travail et ses rapports avec l'évêque de Mostar et l'Eglise. Pour lire ce message, cliquez ici >>


  • Si vous voulez lire cet article et, ainsi, mieux comprendre la position de l'Eglise par rapport aux écrits de Maria Valtorta, cliquez ici >>