• Dans "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" (tome 4, chapitre 119), on trouve un passage très instructif dans lequel Jésus explique à ses disciples comment les trois vertus théologales (la foi, l'espérance et la charité) s'articulent les unes par rapport aux autres : 
        
    La foi présuppose une espérance pleine de certitude. Comment croire arriver à Dieu si on n'espère pas en sa Bonté ? Comment trouver un appui dans la vie si on n'espère pas en une éternité ? Comment pouvoir persévérer dans la justice si on n'est pas animé par l'espérance que chacune de nos bonnes actions est vue par Dieu et pour en recevoir de Lui une récompense ? De la même manière, comment faire vivre la Charité s'il n'y a pas en nous l'espérance ? L'espérance précède la Charité et la prépare. Car un homme a besoin d'espérer pour pouvoir aimer. Les désespérés n'aiment plus. Voilà l'échelle faite de barreaux et de montants : la Foi c'est le barreau, l'Espérance les montants; en haut c'est la Charité vers laquelle on monte moyennant les deux autres. L'homme espère pour croire, il croit pour aimer.


  • Le mercredi de la cinquième semaine de Pâques, à l'Office des Lectures, la Liturgie des Heures nous propose un texte absolument fabuleux. Il s'agit d'une lettre écrite par un auteur inconnu et intitulée : "Lettre à Diognète".
    Si vous voulez lire ce véritable petit bijou, qui est très éclairant sur la place de l'âme dans le corps et celle de l'Eglise dans le monde, cliquez ici >>


  • Le plus souvent, les hommes se servent de critères purement matériels pour définir les grandes catégories auxquelles ils appartiennent. On parle des pauvres, des nouveaux pauvres, des riches, des nouveaux riches…
    Si vous me le permettez, j'aimerais essayer d'ajouter deux nouveaux ensembles à ceux qui existent déjà, mais en me basant exclusivement, cette fois-ci, sur des critères spirituels.
    Tout d'abord, chacun de nous peut constater qu'il y a de nombreuses personnes qui vivent actuellement de manière extrêmement aisée au niveau financier (de grands chefs d'entreprises, des hommes politiques, des artistes célèbres…) mais dont les pensées, les paroles et les actes ne sont malheureusement pas inspirés (ou si peu) par les valeurs évangéliques. J'appellerais volontiers ceux-là : les pauvres-d'en-haut (pauvres, ils le sont en effet intérieurement).
    Parallèlement à cela, on découvre qu'il existe aussi des gens qui mènent des vies très modestes, voire même pauvres, au niveau financier (de simples employés, des ouvriers, des chômeurs…), mais qui ont su, par leur piété et leur ferveur, développer en eux une foi, une espérance et une charité telles qu'ils font le bonheur de tout ceux qu'ils rencontrent. J'appellerais volontiers ceux-là : les riches-d'en-bas.
    Pauvres-d'en-haut, riches-d'en-bas… beaucoup de premiers deviennent derniers et beaucoup de derniers deviennent premiers quand on observe les hommes en prenant la spiritualité comme angle de vue !


  • Voici une idée tout à fait originale pour celles et ceux qui aiment Medjugorje et qui souhaitent prier ensemble via internet. La communion "Marie Reine de la Paix" (créée par frère Ephraïm, le fondateur de la communauté des Béatitudes) leur propose de recevoir chaque mois : le dernier message de la Vierge, des enseignements, des nouvelles des membres du réseau, des prières et une neuvaine commune à réciter dans le mois. Pour avoir plus d'informations sur cette belle initiative, cliquez ici >>


  • Parfois, il peut arriver que l'homme ait des souffrances intérieures extrêmement fortes et qu'il se dise, en lui-même : "Cette situation m'est insupportable". Maria Valtorta a été gratifiée d'une apparition de la Vierge Marie au cours de laquelle cette dernière lui a dit ce qu'il fallait faire dans ces cas-là : "Je le sais, le cœur se brise. Je le sais, l'esprit s'enténèbre. Je le sais, la vie se consume. Mais Maria ! Appartiens-tu à Jésus ? Veux-tu être à Lui ? Au point de mourir comme Jésus est mort ? Ma petite, qui m'est si chère, pleure, mais reste courageuse et persévère. Le martyre ne réside pas dans la forme du tourment, mais dans la constance avec laquelle le martyr le supporte. Le martyre peut venir par une arme, mais aussi bien par une souffrance morale, si le but auquel on vise est le même. Tu supportes par l'amour de mon Fils qui te donne l'endurance. Ce que tu fais pour tes frères, tu le fais pour l'amour du Christ, qui veut leur salut. C'est là ton martyre. Restes-y fidèle. Consens à ne pas vouloir faire tout de toi-même. Il suffit – car l'étreinte est trop forte pour que tu puisses encore trouver la force de te conduire et de dominer ta nature en arrêtant les larmes – il suffit que tu laisses la souffrance te torturer sans te révolter. Il suffit que tu dises à Jésus : "Aides-moi" Ce que tu ne peux faire, Lui le fera en toi. Reste en Lui. Toujours en Lui. Ne cherche pas à en sortir et si même la souffrance, tant elle est grande, t'empêche de voir où tu es, tu seras toujours en Jésus. Je te bénis. Dis avec moi : "Gloire au Père et au Fils et à l'Esprit Saint". Que ce soit toujours ton cri, jusqu'au moment où tu le diras dans le Ciel. Que la grâce du Seigneur soit toujours avec toi".