• Voici une info transmise par "Mary's Meals".
        
    En octobre 2015, l'association de Magnus McFarlane-Barrow "Mary's Meals" a donné des repas aux élèves de l'école de Bassa (un petit village du Libéria) pour la toute première fois.

       
    Steven L. Moore, le directeur adjoint de l'école, a dit que depuis que "Mary's Meals" était là, le nombre d'élèves était passé de 100 à 364.
        
    Comme nous le voyons, l'action de "Mary's Meals" a également un impact sur l'éducation des jeunes. C'est absolument extraordinaire !!


  • Voici des paroles que Jésus a dites au vénérable Marcel Van (source : "L'amour ne peut mourir", du Père Marie-Michel) :
        
    VAN : Maintenant, Jésus, permets-moi une question. Pourquoi, dans l'Evangile, profères-tu des menaces si terribles contre ceux qui scandalisent les enfants ? Dans tout l'Evangile, si je me rappelle bien, c'est peut-être le seul passage où tu dis de telles choses.
        
    JESUS : Petit frère, ne comprends-tu pas pourquoi il en est ainsi ? Je vais te l'expliquer... La seule différence qu'il y a entre l'âme des enfants et les anges du ciel c'est que l'âme des enfants est unie à un corps et que, par conséquent, elle a des défauts naturels. Mais malgré cela, l'âme des enfants est pure comme les anges du ciel. De là que les enfants possèdent toujours en eux la Trinité et goûtent continuellement les joies naturelles que leur prodigue la même Trinité...
        
    Pas besoin de m'étendre longuement sur ce sujet; je me contente de dire que l'âme des enfants est un temple parfaitement pur où habite la Sainte Trinité. C'est pourquoi quiconque scandalise l'un de ces petits fait lui-même signe au démon, l'invitant à venir plus tard avec le péché pour souiller l'âme de cet enfant. Celui qui agit ainsi enlève à la Trinité un temple magnifique; il enlève aux saints une demeure où ils pouvaient louer la Trinité; il expose l'âme de cet enfant à perdre son innocence. C'est pour ces raisons que je profère de si graves menaces contre le scandaleux qui outrage la Sainte Trinité d'une manière on ne peut plus monstrueuse.
        
    Van, même les démons et les damnés en enfer ne peuvent pas outrager à ce point la Trinité. La mort serait pour lui préférable au scandale. Devant le regard de Dieu le Père l'âme de cet enfant perd la beauté naturelle qu'elle tenait de lui parce que le sceau du péché a été imprimé en elle. Dans ses rapports avec Dieu le Fils, l'âme de cet enfant ne voit plus clairement la vraie Lumière, elle ne voit plus clairement son divin Epoux, car le péché a laissé son empreinte dans son cœur innocent.
    Quant au Saint Esprit, il ne peut plus, librement, donner à cette âme les baisers de l'Amour. Ainsi donc, dans ses relations avec cette âme, la Trinité se trouve empêchée d'agir en toute liberté comme auparavant. Van, n'est-ce pas là une chose terrible ?
        
    Mille fois malheur au monde ! Combien d'âmes encore pures ont été corrompues à cause de lui. Le monde est tellement aveuglé qu'il a détruit presque tous les temples magnifiques de la Trinité...
        
    Van, écoute... Le monde est bien stupide. Le cœur des enfants est devenu comme un temple où habite ici-bas la Bonté du Dieu Trinité, et cette Bonté a le pouvoir d'attirer sur le monde le regard bienveillant de la Trinité; malgré cela, le monde travaille à détruire ces temples de la divine Bonté et à les dissimuler au moyen du scandale.
        
    Ô monde, sans l'Amour, tu serais déjà entièrement détruit et réduit en cendres...
    Ô monde, Dieu veut maintenant te transformer au moyen de l'Amour; il faut que tu vives dans l'Amour... Cependant, Van, mon petit frère, pour en arriver là, il faudra encore beaucoup de prières. Car le monde s'oppose à l'Amour...


  • Voici un extrait de "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" (tome 8, chapitre 16) dans lequel Jésus parle des enfants avec Simon-Pierre.
        
    Le langage de Dieu est un langage spirituel. L'âme le comprend et l'âme n'a pas d'âge. Et même je te dis que l'âme enfantine, parce que sans malice, est pour la capacité de comprendre Dieu, plus adulte que celle d'un vieillard pécheur. Je te dis, Simon, que tu vivras assez longtemps pour voir de nombreux petits enseigner aux adultes, et aussi à toi-même, la sagesse de l'amour héroïque.


  • Dans le Tome 1 de "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé", on découvre que la Vierge Marie possédait une très grande Sagesse et une très grande Intelligence, et ceci dès les premières années de sa vie. Elle avait des conversations extrêmement profondes avec ses parents. A ce sujet, voici ce que Jésus a dit à Maria Valtorta (Tome 1, chapitre 12)...

        

    Jésus dit :

    J'entends déjà les commentaires des maîtres de la chicane : "Comment une enfant qui n'a pas encore trois ans peut-elle parler ainsi ? C'est une exagération". On ne réfléchit pas qu'on fait de moi un phénomène en attribuant à mon enfance la conduite de l'âge adulte.

        

    L'intelligence ne vient pas à tous de la même façon et au même âge. L'Eglise a fixé à 7 ans l'âge de la responsabilité parce que c'est l'âge où un enfant, même retardé, peut distinguer, au moins d'une façon rudimentaire, le bien et le mal. Mais il y a des enfants qui, bien plus tôt, peuvent discerner, se proposer et vouloir avec une raison suffisamment développée. Les petites Imelde Lambertini, Rose de Viterbe, Nellie Organ, Nennolina vous donnent un exemple probant, ô docteurs exigeants, pour amener à croire que ma Mère ait pu penser et parler ainsi. Je n'ai pris que quatre noms au hasard, parmi les milliers d'enfants saints qui peuplent mon Paradis, après avoir raisonné comme des adultes sur la terre pendant plus ou moins d'années.

        

    Qu'est-ce que la raison ? Un don de Dieu. Dieu peut l'accorder dans la mesure qu'Il veut, à qui Il veut et quand Il veut la donner. La raison est aussi une des choses qui nous font le plus ressembler à Dieu : Esprit doué d'Intelligence et de Raison. La raison et l'intelligence furent des dons gratuits accordés à l'Homme au Paradis Terrestre. Et comme elles étaient vivantes quand la Grâce vivait encore, encore intacte et active dans l'esprit des deux premiers parents !

         

    Plus loin dans le même chapitre, on peut également noter cette phrase de Jésus concernant la Vierge Marie :

    Le miracle ne réside pas dans l'intelligence supérieure manifestée dès l'enfance par Marie, comme ensuite par Moi; le miracle est dans le fait de contenir l'Intelligence Infinie, qui y habitait, sans qu'elle frappe d'émerveillement les foules, et sans qu'elle éveille l'attention satanique.


  • Dans les établissements scolaires, savez-vous quelle est la différence entre les très jeunes élèves (disons du CP jusqu'en classe de cinquième) et les élèves moins jeunes (disons de la classe de quatrième jusqu'à la terminale) ?

    La différence, c'est la force du désir de répondre à une question posée par un professeur.

         

    Je m'explique :

    Les très jeunes élèves ont toujours une soif immense de participer, en cours.

    Ils ont soif de parler, soif de s'exprimer, soif de répondre quand on les interroge.

    Dès que le professeur leur pose une question, ils lèvent le bras très haut pour qu'on leur accorde l'autorisation de donner leur réponse... au point parfois de laisser penser qu'ils vont se démettre une épaule.

    C'est incroyable de voir à quel point les très jeunes élèves sont vivants et réactifs !

        

    Dans les classes supérieures, par contre, la motivation est souvent moindre.

    Quand un élève pense avoir la bonne réponse à une question, alors il "déplie" très lentement et très péniblement son doigt pour demander l'autorisation de parler (Mon Dieu ! Que c'est dur !), le coude restant comme "collé" à la table.

    Et si le professeur tarde trop avant d'interroger l'élève, alors le bras de ce dernier finit par  s'écrouler complètement sur le bureau.

    Il est trop lourd. L'élève ne peut pas le tenir à la verticale trop longtemps. L'effort serait surhumain.

    Je dis cela avec une pointe d'humour, vous l'aurez compris, mais soyez bien certains que c'est là quelque chose de tout à fait réel.

       

    Maintenant, chers amis, si vous me le permettez, j'aimerais vous raconter une petite histoire qui m'est réellement arrivée, il y a quelques années.

    Cela s'est passé dans une école primaire. Je venais de donner un cours d'anglais à une classe de CE1.

    A la fin du cours, l'un des élèves vient me voir et il me regarde fixement.

    Dans son regard, il y a beaucoup de colère et une très grande tristesse.

    Connaissant bien cet élève, et sachant qu'il est d'ordinaire très calme et très posé, je suis très surpris par cette attitude.

    Je lui demande :

    -Que t'arrive-t-il ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?

    L'élève me regarde d'une manière très intense. Vraiment très intense. Des années après, son regard est encore présent dans ma mémoire.

        

    Oui, il me regarde de manière très intense, et il ne répond pas.

    Les secondes passent, en silence, et il ne dit rien. Il semble ne pas pouvoir parler, comme si ses sentiments étaient trop forts et l'en empêchaient.

    Constatant qu'il y a "blocage", j'essaye d'insister avec douceur :

    -Quelque chose ne va pas ?

    Là, il se met à pleurer et, en essayant tant bien que mal de trouver sa respiration, il me dit :

    -C'est pas juste ! C'est pas juste !!

    -Comment ça, c'est pas juste ? Qu'est-ce qui n'est pas juste ? Explique-moi ce que tu veux me dire, par là.

        

    L'élève fait une longue pause puis, après avoir essuyé ses larmes d'un revers de manche, il finit par me dire la chose suivante : (ne soyez pas surpris par son tutoiement mais, en primaire, on laisse souvent les élèves libres de tutoyer ou de vouvoyer leurs enseignants) :

    -C'est pas juste ! J'ai levé la main trois fois pour répondre à trois questions que tu as posées !! Et tu ne m'as même pas interrogé une seule fois !!!

         

    Voilà, il venait de m'avouer la raison de sa colère et de sa profonde tristesse.

    Sans le faire exprès, je n'avais pas remarqué cet élève qui, au premier rang, avait levé la main trois fois.

    Comme je viens de vous le dire, chers amis : des années plus tard, son regard et ses paroles sont encore présents dans ma mémoire. C'est comme si c'était hier.

    Et je pense que je ne les oublierai jamais.

         

    En fait, la raison pour laquelle cette histoire m'a si profondément marqué est que, ce jour-là, l'attitude bouleversante de ce petit garçon de CE1 m'a appris quelque chose de très important.

    Cette chose, c'est que non seulement les jeunes élèves ont une soif immense de répondre aux questions qu'on leur pose (c'est-à-dire, finalement, de répondre aux "appels" qu'on leur lance), mais, en plus de cela, s'ils n'ont pas la possibilité de répondre à ces "appels", alors ça peut être un drame, pour eux; un véritable drame qui peut les rendre extrêmement malheureux.

        

    J'arrête là mon histoire. Je ne vais pas plus loin.

    Pour finir, et dans le prolongement du message que la Vierge de Medjugorje nous a donné le 25 août 2011 par l'intermédiaire de la voyante Marija, j'aimerais simplement poser une question : est-ce un drame, pour nous les adultes, de ne pas répondre aux appels que nous lance la Mère de Dieu à Medjugorje ?
        
    Lien :
    La soif de répondre ou l'esprit d'enfance de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus >>