• Voici un extrait du livre du père Slavko Barbaric : "Donne-moi ton cœur blessé" (extrait publié pour la première fois le 26 juillet 2008).

        

    Il n'est pas bon d'entretenir des tensions intérieures, des peurs ou des angoisses créées par la conviction qu'il faut à tout prix être parfait. Il faut avancer dans la vie en ayant confiance en Dieu et dans sa miséricorde (...).

    Dans le repentir, il ne nous est pas demandé une décision irrévocable et la réalisation immédiate d'une vie parfaite; l'invitation à la confession mensuelle nous aide à le saisir. Mais chaque fois que nous recevons le sacrement de réconciliation, nous devons éprouver une conviction profonde de tout faire pour grandir dans l'amour en évitant le péché et le mal. Quand on repart dans la vie avec cette conviction et cette fermeté, il est plus facile de réussir à ne pas succomber. Il devient primordial de créer dans notre propre cœur cette volonté de grandir et de la protéger à tout prix. Le repentir comprend aussi la décision d'éviter les endroits et les occasions de rechute. La confession régulière est une protection sûre et un bon remède.


  • Une petite réflexion de votre serviteur...
         
    Certaines personnes pensent que Medjugorje (qui, selon la belle expression du Pape Jean-Paul II, est "le plus grand confessionnal du monde") repose sur un mensonge.
         
    Je pense que ce sont là des personnes qui n’ont pas encore vraiment compris ce qu’était le sacrement de la Confession et comment ce sacrement aidait l’homme à grandir de jour en jour dans l’amour de Dieu.
         
    Plus on se confesse, en effet, et plus on recherche en détail ce qui ne va pas dans notre vie (à Medjugorje, la Vierge nous demande de nous confesser chaque mois).
    Oui, plus on se confesse, et plus on devient exigeant avec soi-même, plus on est soucieux d’avouer au prêtre le moindre défaut et la moindre imperfection, plus on ressent le désir de grandir en sainteté...
         
    Et c’est ainsi que, tous les mois, entraînés par l’amour miséricordieux et irrésistible de Dieu, nous sommes amenés à faire de plus en plus la lumière sur nous-mêmes, aidés en cela par l'Esprit Saint qui nous entraîne toujours plus loin dans les profondeurs.
         
    Dire que Medjugorje repose sur un mensonge revient donc à croire qu’un mensonge (surtout un mensonge aussi gros !) pourrait résister pendant aussi longtemps à la puissante dynamique du sacrement de la Confession, et notamment de la Confession régulière de tant et tant de personnes qui disent croire à Medjugorje et qui cherchent honnêtement à progresser spirituellement (sachant que parmi ces personnes, il y a les voyants eux-mêmes ainsi que leurs proches : conjoints, enfants, parents, amis... Cela doit faire pas mal de monde) !
    Nous sentons bien que cela est impossible.
         
    Pour moi, le fait que Medjugorje soit devenu "le plus grand confessionnal du monde" est donc l'une des plus belles preuves que Medjugorje ne peut pas reposer sur un mensonge.
        

    En effet, le fruit de la Confession (et toutes les personnes qui se confessent une fois par mois pourraient en témoigner), c’est l’amour de la vérité.


  • John Pridmore est un ancien gangster de Londres.
    Il a connu la drogue, la prison... Il dit même qu'il a commis les péchés les plus abominables auxquels on peut penser.

    Un jour, il s'est confessé auprès du Père Slavko Barbaric qui se trouvait alors en Angleterre pour une série de conférences sur Medjugorje. La Confession a duré une heure.
    A partir de là, sa vie a complètement changé et il est devenu un écrivain et un conférencier mondialement connu. Il a notamment donné son témoignage aux JMJ de Sydney, en 2008, devant plus de 400 000 jeunes.
    Voici un extrait de l'un de ses témoignages qui est paru sur de nombreux sites anglophones (traduit par mes soins) :
        
    J'avais entendu parler d'une conférence qui avait pour thème : "Donne-moi ton cœur blessé".
    Tandis que j'écoutais ce prêtre qui disait à quel point chaque péché que nous commettons est comme une blessure dans notre cœur, je regardais le crucifix et j'ai su pour la première fois pourquoi Jésus était mort sur cette croix.
    C'est parce que les péchés les plus noirs et les plus terribles que j'avais jamais commis dans ma vie, il les avait portés dans son cœur jusqu'à cette crucifixion.

         
    Et j'ai ressenti une tristesse incroyable pour tout ce que j'avais fait. Mais, en plus de cette tristesse, il y avait une joie incroyable. Je sentais que Jésus me disait : "John, je t'aime tellement que je referais tout cela rien que pour toi".
    J'ai commencé à pleurer. J'ai pleuré pour la première fois depuis l'âge de 10 ans parce que je ne pouvais pas croire que quelqu'un pouvait m'aimer au point de mourir pour moi dans cette agonie.
        
    Je suis sorti de la conférence et j'ai dit une prière à Marie, la Mère de Jésus. J'ai dit simplement : "Qu'est-ce que ton Fils veut que je fasse ?" Et j'ai senti comme une voix qui chuchotait dans mon cœur : "Vas te confesser".
    Je n'étais jamais allé me confesser avant. J'avais 27 ans et je savais que j'avais commis tous les péchés qu'il était possible de commettre. Et j'avais peur. Mais Marie m'a donné le courage.
         
    Tandis que je confessais tous ces péchés les plus terribles, le prêtre pleurait parce qu'il était Jésus pour moi. Il me montrait la Miséricorde de Dieu et je la ressentais dans mon cœur.
    Quand j'ai reçu l'absolution, j'ai su que c'était Jésus qui me pardonnait et qui me libérait.
    Tous mes péchés avaient été déposés au pied de la croix et j'étais vivant à nouveau. Je sentais le vent sur mon visage. Je pouvais entendre le chant des oiseaux. Mes péchés m'avaient tué mais la Confession m'avait fait revenir à la vie.


  • Une très jolie phrase de Gilbert Keith Chesterton.

        

    La psychanalyse est une confession sans absolution.


  • Quand quelqu'un commet une faute grave, il est normal de condamner l'acte. On ne peut pas tout laisser passer.

       

    Mais en ce qui concerne la personne en elle-même, les choses sont beaucoup plus difficiles.

    En effet, pour pouvoir condamner quelqu'un, il faudrait pouvoir répondre de manière extrêmement précise à cette question fondamentale : quelle est sa part de responsabilité dans l'acte qui a été commis ?
        
    Or, cela pose de nombreux problèmes car comment pouvons-nous savoir - en analysant ce que dit (ainsi que ce que pense et ce que fait) un pécheur - ce qui relève de sa responsabilité propre, ce qui relève de la fragilité psychologique ou de la maladie mentale, ce qui est l'expression d'une blessure d'enfance encore ouverte dans son cœur, ce qui vient d'une mauvaise éducation ou d'une manipulation... ?

    Oui, comment pouvons-nous savoir tout cela ? L'esprit humain est parfois si complexe.

      

    Quand nous réfléchissons sérieusement et en profondeur à cette question, nous nous apercevons qu'il nous est totalement impossible d'y répondre de manière parfaitement objective.

    Pour y répondre, il nous faudrait posséder une chose que nous n'avons pas (et que Dieu seul possède) : une connaissance parfaitement objective de chaque instant de la vie de cette personne depuis qu'elle existe.

    Seulement ainsi pourrions-nous déterminer avec certitude la part d'implication personnelle et la part "d'inconscience" dans le mal qui a été commis.

    Mais nous n'avons pas cette connaissance-là. Même derrière les apparences, il y a toujours une multitude de choses qui nous échappent.

        

    Je crois que c'est en nous pénétrant de cette certitude - celle que nous sommes tous des êtres au jugement limité - que nous pouvons en arriver peu à peu à porter un regard plus miséricordieux sur les autres.

    A Medjugorje, la Vierge nous aide sur ce chemin. Elle nous dit en effet (parlant du jugement particulier que reçoit chaque personne après sa mort) : "C'est Dieu seul, dans son infinie justice, qui détermine le degré de responsabilité et prononce le jugement".