• MARIA VALTORTA : JESUS PARLE DU SUICIDE, DE L'ORGUEIL ET DE LA MISERICORDE DE DIEU

    Voici un extrait de "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé", de Maria Valtorta (Tome 2, chapitre 32). Jésus parle avec Judas.

        

    JESUS : Il est vrai que le suicide est un véritable meurtre : qu'il s'agisse de notre vie ou de celle d'autrui, c'est un don de Dieu et à Dieu seul qui l'a donnée est réservé de pouvoir l'enlever. Qui se tue avoue son orgueil, et l'orgueil est haï de Dieu.

        

    JUDAS : Avoue l'orgueil ? Je dirais plutôt le désespoir.

         

    JESUS : Et qu'est-ce que le désespoir, sinon de l'orgueil ? Réfléchis Judas. Pourquoi quelqu'un désespère-t-il ? Parce que les malheurs s'acharnent sur lui et que lui, par ses propres moyens, n'en peut venir à bout. Ou parce qu'il est coupable et qu'il juge que Dieu ne peut lui pardonner. Dans l'un et l'autre cas, n'est-ce pas peut être l'orgueil qui le domine ? L'homme qui ne veut se fier qu'à lui-même n'a plus l'humilité de tendre la main au Père et de Lui dire : "Je ne puis, mais Toi, tu le peux. Aide-moi, car c'est Toi qui donnes tout ce que j'espère et attends ". Cet autre homme qui dit : "Dieu ne peut me pardonner", il le dit parce mesurant Dieu à son aune, il sait que quelqu'un, offensé, comme il l'a offensé, ne pourrait pas pardonner. Là aussi c'est de l'orgueil. L'humble compatit et pardonne même s'il souffre de l'offense qu'il a reçue. L'orgueilleux ne pardonne pas. Il est orgueilleux aussi parce qu'il ne sait pas courber le front et dire : "Père j'ai péché, pardonne à ton pauvre fils coupable". Mais ne sais-tu pas, Judas, que tout sera pardonné par le Père, si le pardon est imploré d'un cœur sincère et contrit, humble et désireux de résurrection dans le bien ?

         

    JUDAS : Mais certains crimes rendent impossible le pardon. Ils ne peuvent pas être pardonnés.

        

    JESUS : C'est toi qui le dis, et ce sera vrai parce que l'homme l'aura voulu. Mais en vérité, oh ! en vérité Je te dis que même après le délit des délits, si le coupable accourait aux pieds du Père - Il s'appelle Père pour cela, ô Judas, c'est un Père d'une perfection infinie - si, en pleurant, en suppliant de lui pardonner, il s'offrait à l'expiation, mais sans désespoir, le Père lui donnerait le moyen d'expier pour qu'il mérite le pardon et sauve son esprit.

        

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