• Cavalier seul, le 5ème "Lucky Luke" de l'ère post-Morris, vient de paraître.
    Achdé continue d'assurer la partie graphique et, pour le scénario, on retrouve le tandem de la précédente aventure : Daniel Pennac et Tonino Benacquista.
        
    Au niveau de l'histoire, on sent qu'il y a une vraie recherche d'originalité. 
    Après l'attaque manquée d'un convoi transportant de l'or, les frères Dalton se disputent : qui doit être le véritable chef du gang ?
    Les quatre bandits décident alors de tenter leur chance chacun de leur côté. Celui qui, le premier, gagnera un million de dollars deviendra le chef de la famille.
        
    Joe décide de rester dans le monde du banditisme et il braque des banques. William se lance dans le jeu et devient le propriétaire d'un grand casino. Jack, lui, fait de la politique et il est élu maire d'une grande ville. Averell, enfin, participe à la création d'une chaîne de restauration rapide.
        
    Tous les quatre sont corrompus, dans leurs domaines respectifs, mais Lucky Luke ne réussit jamais à les arrêter car ils bénéficient d'immunités spéciales. En fait, c'est Lucky Luke lui-même qui se retrouve en prison !
        
    A la fin, les quatre Dalton parviennent tous à réunir la fameuse somme d'un million de dollars. Chacun revendiquant alors le droit de devenir le chef de famille, il s'ensuit un terrible échange de coups de feu.
        
    A l'instar de ce qui s'était passé dans la précédente aventure, le dénouement est plutôt décevant.
        
    Du haut d'une église, Lucky Luke appelle les quatre frères à se réconcilier, mais ce beau sermon ne change rien. Finalement, c'est la venue de 'Ma Dalton qui solutionne tout : elle dit que Joe doit rester le chef car il est le pire de ses quatre enfants.
        
    Très honnêtement (comme ce n'est pas le cas de le dire !), cela fait un peu "léger" !
    A moins de voir en Lucky Luke l'image du prêtre qui appelle ses ouailles au pardon, et à moins de voir en 'Ma Dalton l'image de la Vierge Marie qui vient remettre de l'ordre dans les familles, il est très difficile de trouver dans cette fin quelque chose de "spirituel" qui rassasie vraiment l'âme du lecteur !


  • Il y a quelques jours, j'ai demandé à Pierre Roth (Prix France Info 2012 pour un reportage sur Medjugorje) comment il avait connu Medjugorje et pourquoi ce lieu était important pour lui. Voici sa réponse :
        
    Concernant ce reportage, il date de 2008. A ce moment-là, j'avais le projet de partir en Bosnie pour réaliser un travail sur la place de la religion dans ce pays, qui a toujours étonné par sa diversité culturelle et religieuse, et y faire un rapport avec le précédent conflit.
        
    J'avais déjà entendu parler de cette ville par des proches, mais ce n'est que lors de mes recherches en amont que j'ai compris l'importance et le symbole qu'elle représentait autant pour le peuple bosnien que pour la communauté catholique toute entière. 
        
    C'est ainsi que, par le bouche à oreille, la possibilité de partir avec un groupe de pèlerins, qui préparait justement un voyage pour Medjugorje, s'est offerte à moi.
    Je leur ai expliqué ma démarche, qui était non celle du voyeur mais du reporter; une approche plus intimiste et neutre, essayant de mettre en avant la motivation de ces pèlerins et en faisant un parallèle avec l'importance de la religion et la place de Medjugorje dans le pays avant, pendant et après le conflit de 1995.


  • Voici une très belle citation du Bienheureux Frédéric Ozanam qui va nous aider à être plus patients et moins sévères envers ceux qui ont parfois tendance à voir le mal chez les autres.
        
    Il y a deux manières d'aimer; l'une pour les âmes calmes et timides : elles ne veulent voir que le bien, elles sont heureuses d'ignorer le mal; l'autre, pour les âmes orageuses et hardies : elles voient le mal, elles le cherchent précisément parce qu'elles ne peuvent le supporter dans ce qu'elles aiment.


  • Voici un extrait de l'interview que la voyante Marija a accordée au Père Livio Fanzaga, sur Radio Maria, en octobre 2012 (source : Medjugorje Today / traduit par mes soins à partir de la version anglaise).

         

    MARIJA : Dès les premiers jours, Notre Dame a commencé à nous demander de jeûner. Et je dirais que c'est là ce que nous faisons le moins aujourd'hui, en commençant par nous et en élargissant à l'ensemble des pèlerins.

    Le Père Slavko avait commencé des séminaires, dans les premières années, mais, malheureusement, le jeûne n'a pas été pratiqué autant que d'autres points (...).

    Je pense que ce message (ndlr : celui du 25 octobre 2012) a été donné au bon moment. L'hiver arrive et nous trouvons toutes sortes d'excuses.

    Je me souviens que depuis le début jusqu'à il y a quelques années, le "pain et l'eau" signifiait : le pain et l'eau. Parfois, la sœur de Vicka et moi nous en discutions avec Vicka : "Nous pourrions faire du thé". Et Vicka disait : "Non, juste du pain et de l'eau".

    Nous nous sommes un peu affadis, oubliant le passage biblique : "Que ton oui soit oui, que ton non soit non". Un jeûne sérieux nous rendrait plus décidés et aussi plus saints.

        

    PERE LIVIO : Notre Dame a dit "au pain et à l'eau". Au pain et à l'eau de minuit à minuit ?

        

    MARIJA : Exactement.

        

    PERE LIVIO : Le mercredi et le vendredi ?

        

    MARIJA : Oui. Au début, c'était le mercredi. Puis le vendredi a été ajouté. Ensuite, Elle nous a demandé une neuvaine, et c'est ainsi que nous avons jeûné pendant neuf jours. Nous étions bons, au risque de nous en "vanter" (ndlr : at the risk of "blowing your own horn"). Quand vous avez l'Esprit, votre volonté vient avec.

    Mais je pense que je vais mieux y arriver, puisque Notre Dame nous dit : "Priez et jeûnez pour mes intentions". Je le demande avec le cœur, et j'espère que ce sera pareil pour vos auditeurs, parce que si Elle le demande, c'est pour notre propre bien.

        

    PERE LIVIO : Dans un message qu'Elle a donné en 2010, Notre Dame dit que Satan nous détruit à travers ce qu'il offre. Est-ce là la raison pour laquelle il est important de savoir comment faire des renoncements ?

        

    MARIJA : Oui, et pour en revenir à l'exemple du thé : vous commencez avec du thé, puis vous continuez avec un peu de jus de fruit, puis avec un petit fruit et quelques légumes... Petit à petit, notre "menu de jeûne" s'élargit. Si Elle a dit au pain et à l'eau, c'est qu'il y a une raison.

        

    PERE LIVIO : Oui, Notre Dame a dit qu'il suffisait d'une petite faille.

        


  • En octobre 2012, la chaîne Arte a diffusé un reportage intitulé : "Vatican II, le Concile qui a changé l'Eglise". Dans ce reportage, il est beaucoup question des divisions et des querelles qui existent à l'intérieur même de l'Eglise, entre les catholiques.A la fin, on peut entendre le témoignage tout à fait bouleversant du Cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (du Honduras). Je vous résume, avec mes propres mots, ce qu'il a dit :
        
    Au cours de sa vie, chaque homme doit traverser des moments difficiles. L'adolescence, par exemple, est une période très compliquée où l'être humain connaît une crise très profonde. Pourtant, l'adolescence est nécessaire. Si cette étape n'existait pas, alors nous resterions tous des enfants.
        
    En tant que croyants, nous avons également à traverser des crises. Et comme celle de l'adolescence, ces crises peuvent devenir elles aussi un chemin de croissance.