• Voici une très belle citation du Bienheureux Frédéric Ozanam qui va nous aider à être plus patients et moins sévères envers ceux qui ont parfois tendance à voir le mal chez les autres.
        
    Il y a deux manières d'aimer; l'une pour les âmes calmes et timides : elles ne veulent voir que le bien, elles sont heureuses d'ignorer le mal; l'autre, pour les âmes orageuses et hardies : elles voient le mal, elles le cherchent précisément parce qu'elles ne peuvent le supporter dans ce qu'elles aiment.


  • Voici un extrait du livre de soeur Emmanuelle "J'ai 100 ans et je voudrais vous dire..." (chez Plon).
        
    Question : Il n'est pas toujours facile d'aimer.
    Réponse : Moi, je confie tout ça à la Vierge. Je lui dis : je ne peux aimer cette personne, mais toi tu l'aimes... alors, aide-moi.
        
    Question : Pour qu'elle l'aime à votre place ? C'est trop facile !
    Réponse : Non, pour que je l'aime avec elle. Théodore de Ratisbonne, notre fondateur de la congrégation de Sion, disait toujours : "Quand quelqu'un vous fait souffrir, offrez vos souffrances pour cette personne". Cela, je le fais beaucoup. Je m'arrange avec la Vierge, je lui dis : "Ecoute, cette personne, vraiment je voudrais bien l'aimer, mais je ne peux pas. Alors je te prie de la combler des grâces que, moi, je voudrais lui refuser". Ca marche très bien ! Ca marche toujours avec la Vierge.


  • Une petite "pensée" de votre serviteur...

        

    L'homme qui n'aime pas, c'est l'homme qui a un regard dans lequel les péchés et les pécheurs se confondent. Il pense que pour se débarrasser du péché, il faut se débarrasser du pécheur. Il va s'efforcer de le faire tomber. 

        

    L'homme qui aime, c'est l'homme qui a un regard dans lequel les péchés et les pécheurs ne se confondent pas. Il pense que pour se débarrasser du péché, il faut convertir le pécheur. Il va s'appliquer à prier pour lui.


  • Une petite réflexion de votre serviteur...

        

    Quand on est enfant, il y a toujours des plats que l'on n'aime pas manger. Le goût de certains aliments nous est désagréable (bien que ces derniers soient bons pour notre croissance physique).

    Puis, le temps passant - et nos parents insistant pour que nous nous "forcions un peu" -, on finit par aimer ces choses que l'on n'aimait pas. Ce qui était désagréable devient alors agréable. Finir notre assiette n'est plus une corvée. Une "conversion du goût" s'est opérée en nous.

        

    Quand on cherche à aimer Dieu, je crois que c'est un peu pareil. Certains exercices qui ont pour but de nous rapprocher de Lui peuvent parfois nous paraître longs et fastidieux (bien que ces exercices soient bons pour notre croissance spirituelle) : prier le Rosaire nous est difficile, jeûner au pain et à l'eau nous est difficile...

    Puis, avec le temps - et grâce à notre patience et à notre persévérance -, une "conversion du goût" se produit en nous. Ce qui était difficile devient alors facile. Ce qui était une corvée devient un plaisir. Prier le Rosaire et jeûner nous procurent de la joie et l'on se prend même à désirer ces moments de rencontre avec Dieu car ils nous font du bien.

        

    Non, plus rien n'est une corvée. C'est alors que l'on comprend que le Rosaire est fait pour l'homme (et non pas l'homme pour le Rosaire); que le jeûne est fait pour l'homme (et non pas l'homme pour le jeûne)... Plus rien n'est une corvée. 

       

    Oui, vraiment, je crois que le cœur se met à aimer Dieu lorsqu'il commence à comprendre cette parole que Jésus nous a donnée : "Le Sabbat a été fait pour l'homme et non pas l'homme pour le sabbat" (Marc 2, 27).


  • Une petite réflexion de votre serviteur.

        

    Chercher l'amour dans la prière, c'est remonter à la source même de l'amour. C'est comme chercher de l'or à l'endroit précis où se trouve le gisement.

    Très vite, on découvre des pierres qui ont une valeur infinie. Ces pierres se nomment : consolation, réconfort, réconciliation, force, paix, joie, guérison, abondance...

    On ne repart jamais les mains vides de la prière. Avec le temps, on devient même immensément riches.

        

    Chercher l'amour dans le monde, c'est perdre de vue la source de l'amour. C'est s'éloigner du gisement. C'est comme chercher de l'or en fouillant l'eau d'une rivière à l'aide d'un tamis.

    Pendant des années, on s'efforce de découvrir la pépite tant convoitée mais, la plupart du temps, on ne recueille au fond du tamis que des choses laides et sans valeur. Ces choses se nomment : indifférence, suspicion, méfiance, froideur, jalousies, rivalités, guerres de pouvoir, déceptions...

    Tant et si bien que, souvent, on jette le tamis et on arrête de chercher, croyant que l'amour n'existe pas ou bien qu'il n'est pas fait pour nous.